mardi, mai 23, 2006

Doux-dingue Buffo


Vu le spectacle du clown Buffo (Howard Buten) samedi soir, il passait à l'Auditorium du Centre Culturel de Boulogne.
Excellent spectacle quasi-muet que je serais bien en peine de résumer ou de commenter.
On passe 1h10 très surprenante, si toutefois on laisse aller ses neurones sans trop s'accrocher à des critères d'adulte.
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jeudi, mai 18, 2006

Immobilier : les fallacieux indices de la FNAIM

Enfin, quelques journalistes (Capital/ Le Figaro) qui semblent ouvrir les yeux, et s'apercevoir que les lobbies haussiers (FNAIM) font croire en lissant les chiffres sur 24 mois que le marché de l'immobilier augmente encore. C'est faux ! Ce ne sont pas les chiffres qui sont faux bien sûr, mais la méthode de calcul de l'indice qui est fallacieuse, ces messieurs sont donc absolument inattaquables.
Cette méthode a pour principal avantage d'éviter - mois après mois - d'employer le mot tabou ("baisse"), et même quand les prix d'un mois sur l'autre sont à la baisse. C'est un véritable scandale, un procédé proche de la manipulation, qui devrait être selon moi attaquable devant les tribunaux.

Voici l'article qui résume bien la situation :

Baromètres, indices et autres indicateurs reflètent-ils la vraie tendance du marché ?
La question de la fiabilité des indices mérite d’être posée au vu du baromètre mensuel Fnaim d’avril, qui livre des chiffres beaucoup plus optimistes, pour les propriétaires, que les autres : la hausse des prix ressort à 2% par rapport à mars dans l’ancien. Dans le même temps, les sites spécialisés de transactions et de publications évoquent plutôt une tendance à la baisse de -0,5%. Et les commentaires n’évoquent pas un simple ralentissement, mais plutôt un début d’effondrement, voire de krach immobilier... La vérité est sans doute que le marché est beaucoup plus fluctuant que la Fnaim veut bien le dire.

Pourquoi cette différence ?
La méthode de calcul de la Fnaim est assez nébuleuse. Ainsi, les ventes Fnaim représentent près de la moitie des transactions en France, mais leur nombre n’est jamais connu contrairement aux chiffres fournis par exemple par les notaires, qui sont, eux, communiqués avec 6 mois de décalage. Et quand la Fnaim fait état d’un rythme de croissance annuelle à 9%, le chiffre est en fait une moyenne des douze derniers mois, comparée à la moyenne des douze derniers mois de l’année précédente. On remonte donc jusqu’à deux années en arrière ! Par ce biais, toute variation brutale du marché est lissée, et il faudrait 9 mois à une véritable baisse des prix pour être décryptée selon cette méthode.

Le danger de l’information unique
Il y a là selon les observateurs un vide statistique que la Fnaim comble médiatiquement. Ses chiffres contribuent à maintenir artificiellement une bonne tenue du marché, qui profite avant tout aux agents immobiliers, mais concourt à une vision largement décalée du marché, qui est préjudiciable pour le particulier en phase de transaction.
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