mercredi, novembre 30, 2005

Sites BD : BDGest fait très fort

Parmi les sites communautaires qui rassemblent les amateurs de BD au sens large (pour moi, ça comprend aussi les comics US, les mangas, la BD franco-belge jusqu'aux illustrateurs à la limite), il me semble que BDGest a maintenant pris une certaine avance.
Le newsgroup BD (frab), et BDParadisio ont eu leur heure de gloire, mais n'ont pas su évoluer surtout BDParadisio qui est resté dans un système de forum très archaïque. Ils le paient aujourd'hui : il ne s'y passe plus grand'chose.
BDGest a construit son succès sur un logiciel (payant) de gestion de collection, qui s'appuie sur une énorme base de données d'albums. Puis y a adjoint des forums très structurés et fréquentés aujourd'hui par bon nombre d'amateurs.
Par exemple, sur le sujet qui m'intéresse le plus (les originaux), on trouve aujourd'hui plusieurs forums pleins (100 pages chacun) : les originaux part 1, part 2, part 3, part4, part5 , et d'autres comme :
que penser du prix de certaines planches originales ?
Et tout ça ne fait que commencer...
Share/Save/Bookmark

lundi, novembre 28, 2005

Le blog des gens qui ont vu des gens

Vous avez vu Lambert Wilson qui entre dans une pharmacie ? Béatrice Dalle dans un train ? Zazie dans un bar du 17ème arrondissement ? Si tous ces potins people vous intéressent, alors précipitez vous sur ce blog très cancan. Moi, j'adore ! (il manque des photos cependant)
Share/Save/Bookmark

samedi, novembre 26, 2005

Ventes aux enchères (2ème partie)


Alors, cette après-midi de samedi, c'était donc la deuxième vente BD du week-end, cette fois chez Artcurial. Et il m'est arrivé quelque chose d'assez inattendu, quelque chose dont je ne pensais que ça n'arrivait que dans les films (et encore). Interdit de rire.

Figurez-vous que j'ai acheté quelque chose sans faire exprès, juste en faisant malencontreusement un signe à un ami au mauvais moment.
Il est aux alentours de 15h30, la vente bat son plein, Me TAJAN termine la partie "Albums" avant de passer aux originaux. Je me suis mis tout au fond de la salle, debout, et j'attend mon ami Frédéric, qui m'a dit qu'il arriverait vers 15h30.
Frédéric arrive à l'entrée de la salle, il me cherche du regard. Le voyant, je lui fais un grand signe de la main. Quelle erreur ! En pleine enchère sur une jolie pièce, c'est le geste de trop mais je ne m'en aperçois pas vraiment tout de suite. Je salue Fred qui se met à côté de moi.
Le marteau tombe... Adjugé...ça y est , c'est moi qui suis le meilleur enchérisseur, et en même temps je m'aperçois au même moment de la bévue que je viens de commettre.
L'agent Artcurial vient alors me voir pour enregistrer mon achat gagnant, c'est vraiment trop tard pour protester, la vente est d'ailleurs repartie de plus belle sur de nouveaux lots. Je suis piégé.

Le pire dans l'histoire, c'est que je ne savais même pas ce que j'avais acheté ! (je ne suivais pas trop à ce moment là). Je ne l'ai découvert qu'à la fin de la vente.
Evidemment, ça m'a complètement traumatisé pour le reste de la vente, toutes mes autres velléités d'achat sont restées lettre morte.

Bon, l'épilogue de l'histoire, c'est que ça aurait plus mal tomber. J'ai bien involontairement acheté un luxueux Tirage de Tête de "Rue des Rebuts" de Tardi (un des 100 exemplaires sur velin d'Arches), accompagné (à part) d'un superbe fusain original couleur 15x15 cm sur papier à dessin.
Un très bel objet, que je n'aurais pas du tout eu l'idée d'acheter, d'autant que le dessin original n'était même pas reproduit au catalogue.
Share/Save/Bookmark

Ventes aux enchères : week-end chargé

Deux ventes de Prestige le même week-end : Tajan , puis Artcurial.
Le plus loufoque est que Tajan a été vendue à des investisseurs, et le fils Tajan est donc parti chez.... Artcurial.
La maison Tajan est donc une sorte de fantôme, qui n'a plus de Tajan que la facade. Artcurial sort un catalogue absolument magnifique, une vraie oeuvre d'art en soi (épuisé comme il se doit).

Chez Tajan je visais surtout cette magnifique illustration de DANY pour l'affiche du festival de Montreuil-Bellay en 2001 (voir à droite) : Olivier Rameau avec Colombe, du décor, un très très bel esprit "magique" pour une des dernières illustrations couleur que Dany ait fait sur sa meilleure série. Hélas, en salle, le prix s'emballe et va bien au-delà du budget que je m'étais fixé. Tant pis.
Itou pour les 2 illustration du talentueux Le Gall pour Théodore Poussin, ça s'emballe et je ne suis pas d'autant que je suis déjà servi sur cet auteur.
Dans ces ventes, j'aime cette ambiance BD, avec beaucoup de belges qui sont là pour le week-end. Ensuite, on se retrouve à casser une croûte dans le coin. Les belges prennent tous une salade "parisienne"...dans les quartiers touristiques, c'est bien en évidence sur la carte des bistrots. Et moi, je suis bien incapable de vous dire ce qu'il y a dans une salade "parisienne".
Share/Save/Bookmark

vendredi, novembre 25, 2005

Le deuxième cahier

Cela fait bien longtemps que j'ai appris à me méfier des nouveautés musicales. Combien de fois ai-je été décu par "la sensation de l'année", le meilleur groupe du moment, l'album "parfait" ou même "indispensable" (comme si on en avait besoin pour respirer !).
Des achats impulsifs, trop rapides à la suite d'un article élogieux...et bravo à l'attaché de presse qui a bien fait son boulot mais moi, je me lasse.
Là c'est différent. Je l'attend depuis longtemps.
Maxime Le Forestier sort le deuxième cahier de son interprétation des chansons de Brassens. Ce coffret de 5 CD vient compléter le premier cahier qui date déjà de quelques années, et le tout finalement englobe quasiment tout le répertoire du Grand Georges.
Avant d'écouter Le Forestier, je n'avais jamais accroché à Brassens, sa voix rocailleuse , son interprétation un peu rêche.
Là, Maxime rend tout d'un coup les compositions lumineuses, accessibles, évidentes. Servi par sa voix beaucoup plus aérienne que celle de Brassens, il magnifie vraiment le répertoire. Allez-y voir !
Share/Save/Bookmark

mercredi, novembre 16, 2005

Patti, 30 years later


Je ne parle guère de musique ici. D'ailleurs, je n'écoute pas grand chose de récent.
La maison de disque de Patti Smith commémore les 30 ans de "Horses" avec un collector comprenant diverses broutilles, bonus, live ou autre b-side. Ce n'est pas ça qui est important. Ni la célèbre photo de Mapplethorpe.
C'est la musique : compositions pêchues composées dans un état second, voix d'écorchée vive, paroles poétiques - parfois incantatoires. Une sorte de pré-punk rageur mais maîtrisé jusqu'à la dernière note. Pour moi, c'est un vraiment un intemporel absolu, qui s'écoute aujourd'hui comme si la frangine déjantée venait de péter un cable dans la pièce d'à côté.
J'ai revu Patti en concert à Paris l'année dernière. Elle est toujours dans son trip avec une énergie presque intacte.
Share/Save/Bookmark

Sous le marteau de Me Poulain, un premier achat hésitant

Ah, comment commence une collection ? une passion ? C'est souvent un hasard pur et simple.
Novembre 1995 : Vaguement tintinophile, je ne m'intéresse guère à la bande dessinée ni aux arts graphiques. Je ne m'intéresse pas à grand'chose d'ailleurs à part à la musique. Internet n'existe pas encore (c'est possible ça ?). Au détour d'un journal, je vois qu'est organisée à Drouot une grande vente Reiser (mort en 1983). C'est sa veuve qui se sépare de 200 planches et dessins. Tiens, REISER quand même, un grand bonhomme qui avait tout compris avant tout le monde. Ceux qui n'y connaissent rien ont pu dire qu'il était piètre dessinateur mais ce n'est pas vrai... un style expressif, minimaliste (quoique) qui n'appartient qu'à lui. Allez, je pose l'après-midi et je décide d'y faire un tour, sans idée d'achat, mais quand même avec le chéquier dans la poche arrière du pantalon.
Arrivée à Drouot avec 30 minutes de retard, la salle est pleine à craquer, pas une place, j'arrive à me mettre dans l'embrasure de la porte sur la pointe des pieds. Les pièces défilent. Delfeil de Ton est à la table d'expert, racontant telle ou telle anecdote sur son collègue et ami. Cavanna est là aussi, je crois.
Maître Poulain est une sorte de grand coq BCBG, aux allures de bourgeois coincé mais je vais m'apercevoir très vite qu'il est une véritable iconoclaste, grand amateur de Reiser et d'humour féroce. Il est déchaîné.
Poulain s'arrête à chaque planche, s'étrangle de rire :
"Ah, oui, là c'était cette fameuse couverture de Charlie Hebdo avec les biafrés...oh. Horrible !" dit-il en riant "Un moment d'histoire, vraiment. les médias bien pensants s'en étaient émus"
Durant 3 heures, défilent les planches ou dessins de Mon papa, La vie au grand Air (les animaux), Vive les femmes, Gros dégueulasse, Les copines, Jeanine, La famille Oboulot etc...
Des illustrations, des couvertures, des gags, parfois drôles, parfois tragiques, parfois franchement insensés tant on se demande où il va chercher tout ça.
A chaque fois, Poulain interrompt "Ah là, j'aimerai rester plus longtemps sur celui-là, mais ce n'est pas possible. Regardez ce trait incroyablement noir, cette lippe bourrue, ce nez d'alcoolique. Il rend ça de manière extraordinaire ! Regardez cette femme comme elle a l'air heureuse...en trois traits d'encre. C'est génial" .
Et la salle charmée de bruisser, des mains se lèvent. Une dame BCBG enchérit sur un dessin très cochon. Un monsieur bien propre sur lui remporte l'enchère sur un gag scato pour Hara-Kiri.
Certains dessins s'envolent littéralement dans des prix inattendus. Et imprévisible, car il n'y avait jamais eu de dessins de Reiser vendus.
Poulain continue de plus belle "Mesdames et Messieurs, sont dispersés aujourd'hui de véritables monuments de l'histoire de France d'après 68. Ce sont des pages que tout le monde connait. Tout ceci rentrera dans des collections privées et ne ressortira plus" (il avait raison).
Evidemment, dans une telle atmosphère, comment ne pas se laisser prendre au jeu ?
Comme je n'ai pas le catalogue, pas facile d'anticiper sur les prochaines planches. Je me dis que s'il y en a une qui me plait je me lance. La vente touche presque à sa fin et je vois le savoyard (nom des manutentionnaires à Drouot) qui arrive avec "Parade amoureuse".


Sympa la planche. Aquarellée (donc de la dernière période, Reiser avait découvert assez tard l'aquarelle et s'en amusait comme un enfant), pas trop "hard" donc accrochable dans son salon, bon....allez, je tente.
"Parade Amoureuse" est présentée.... Mon coeur bat très fort. Je lève la main, 2 autres surenchérissent, je relève la main à nouveau. Je l'ai ! Bon, le prix est dans la moyenne. Ca aurait pu être pire.
En tremblant, je sors mon chéquier de ma poche arrière. Quelle aventure !
Je sors de Drouot avec mon précieux colis enveloppé dans un grand sac plastique. Dans le métro, je nargue en pensée les voyageurs en serrant mon sac contre moi "Hum...vous ne devinerez jamais ce que je transporte là, dans mon sac, sans en avoir l'air. Eh eh...une véritable tranche de génie ! Oui mesdames, messieurs. Un truc incroyable. Peut-être 0000,1% seulement des français ont la chance de posséder ce genre de choses". Je suis sur mon petit nuage.
Ca y est, j'ai le virus.


Share/Save/Bookmark

jeudi, novembre 10, 2005

Accro aux accrocs

Un copain m'envoie un mail hier (extrait) : "je ne suis pas du tout accroc à la pub, mais....".
Ce soir, je feuillette le Nouvel Obs : "Ils sont nombreux ceux qui sont accrocs à cette série télévisée" (et c'est au moins la 3ème fois cette année que je vois cette orthographe dans ce journal).
Décidément, cette faute est devenue aujourd'hui la faute la plus répandue, y compris dans certains journaux "sérieux".
Allez, on répète : je suis accro aux bonbons à la menthe, mais j'ai fait un accroc à mon pantalon. Diantre, où va notre bon français ?
Share/Save/Bookmark

mercredi, novembre 09, 2005

Quand Volvic dansait sur les volcans

Jacques-Marie Bardintzeff et son épouse nous ont gentiment rendu l'invitation de juin dernier (voir le début de mon blog), et nous sommes aller dîner chez eux samedi. Pratique : nos immeubles se trouvent à 200 m l'un de l'autre.
Dans la conversation, j'ai été amené à l'interroger sur la publicité pour Volvic qu'il avait faite vers 1994 (je m'en souviens très bien) : quel impact ça a pour un scientifique de se retrouver du jour au lendemain sur des affiches 4x3 dans tous les centre-ville, dans des spots qui passent 15 fois par jour à la tv, avoir son nom sur le slogan et les bouteilles...bref quelque part servir de "caution scientifique" à une marque commerciale ??
Eh bien ce n'est pas si simple à gérer ...

Il nous raconte sa rencontre extraordinaire avec Raymond DEPARDON pour le tournage du spot, les repérages sur le Puy-de-Dôme avec l'hélico (nous voyons quelques photos), les stages plusieurs années de suite avec des enfants (toujours parrainés par la même eau minérale) qui font suite à des concours sur l'environnement dans les écoles.
Une notoriété inattendue, une belle aventure de quelques années, et puis on reprend son travail d'une vie : la recherche, les voyages dans le monde entier, l'écriture, le souci de vulgariser sa passion : l'amour des volcans.
Une belle leçon d'humilité non feinte.
Share/Save/Bookmark

mardi, novembre 08, 2005

Point d'étape

Cela fait maintenant 5 mois que j'ai commencé ce petit blog. Et comme il commence à être indexé par des moteurs, je suis passé de 0 visiteurs/jour à 50, 60, parfois 80.
A l'origine, je voulais juste me rendre compte de la facilité de prise en main des outils de blogs, et finalement je me suis pris au jeu.
Merci à Xiti qui me fournit le petit marqueur de stats jaune. ça me permet de voir qui vient, de quel pays, quel(s) mot(s) clé(s) il a tapé dans quel moteur de recherche, etc...
J'ai conscience de n'être qu'une minuscule poussière dans la blogosphère mais ça me convient.
Share/Save/Bookmark

samedi, novembre 05, 2005

Le divan d'Henry Chapier


Le divan jaune "Poltrona frau" d'Henry Chapier (oui, avec un Y !) est à vendre aux enchères sur Aucland, pour une bonne cause (Reporters sans frontières).
Que de nobles paires de fesses (+ de 350) y ont pris leurs aises entre 1987 et 1994 !
A l'heure où j'écris, à 10 jours de la fin de l'enchère, il est déjà à 5550 euros. Ca sera sans moi. (info ultérieure : adjugé 65 000 euros)
Share/Save/Bookmark