mercredi, janvier 31, 2007


Encore du Juillard à la Galerie du 9ème art, pour un recueil des dessins d'actualité parus dans "La Croix". On ne s'en lasse pas... et l'affiche qui est aussi la couverture du livre incite à la rêverie.
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lundi, janvier 29, 2007

Agréables réminiscences nordistes d'une insouciance perdue


Retour à Lille ce week-end, 20 ans après être sorti avec mon diplôme d’ingénieur de « Centrale Lille ». Parisien exilé, j'y ai passé 3 ans entre 1983 et 1985.

Revoir Lille 20 ans après, c’est d’abord trouver une ville remaniée, modernisée :

- la gare n’est plus perdue au bout de la rue Faidherbe, mais jouxte l’immense complexe Euralille.

- le Vieux-Lille s’est superbement amélioré, avec les rues pavées et les immeubles qui ont gardé leur cachet d’antan.

- les institutions comme Meert ou Le Furet du Nord sont toujours là, mais hélas, les autres magasins ne sont plus que des chaînes, les même que l’on voit dans tous les centre ville de France.

- l’immeuble de la Voix du Nord, sur la Grand’place où j’avais organisé l’exposition STUD’ART 84 (expo d’art des étudiants de la région) s’est partiellement transformée en galerie commerciale.

Samedi, visite chez mon ami Mondher à Hellemmes, et nous partons faire un tour à la Cité Scientifique de Villeneuve d’Ascq : l’école s’est modernisée, la salle de cinéma Art & Essai du campus s’est transformé en salle de conférence avec hôtel 3 étoiles attenant.
Le soir, repas avec ma chère et tendre rue de Gand dans les estaminets où l’on déguste le Poulet au Maroilles ou le Pot'je vleesch (plaisirs que je n’avais pas expérimentés à l’époque).
Dimanche matin, grand tour au marché populaire de Wazemmes.

Mais revoir la ville où on a passé les 3 meilleures années de sa vie, c’est aussi fatalement un petit coup de blues : je regarde du coin de l’œil les étudiants qui s’encanaillent en ville, en attendant d’aller finir la nuit dans un zinzin (*). Chaque lieu, chaque bar, chaque trottoir me rappelle bons et moins bons souvenirs. Bon, tout cela est bien loin, maintenant. Pensons à l’avenir plutôt qu’au passé !

(*) fête étudiante, nom donné dans le Nord
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vendredi, janvier 19, 2007

McCay ou un rêve de collectionneur


Parfois, on voit passer dans des salles de vente réelles ou virtuelles de vrais chefs d'oeuvre, comme cette planche de Windsor Mc Cay, pour "Little Nemo in Slumberland" parue en 1909 dans le "New York Herald. Cette série fût le premier chef d'oeuvre de la bande dessinée du XXème siècle, qui influenca d'une manière considérable Hergé et la plupart des auteurs majeurs. Hélas, cette pièce n'est pas potentiellement dans mes moyens. Je sais que François Schuiten a une très belle planche de Mc Cay dans son atelier, sur un chevalet.
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lundi, janvier 15, 2007

La découverte Samivel (et son rebondissement)

Moi qui pensait connaître, au moins de nom, tous les grands de l’illustration du XXème siècle, un épisode qui s’est passé ce week-end m’a fait brusquement revenir à plus de modestie.
A l’Hôtel des Ventes de ma ville, où officie de temps à autre un Commissaire-priseur venant de Rambouillet (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien), j’ai découvert un lot de merveilleuses petits lavis et aquarelles de SAMIVEL (1907-1992).
Ces dessins sont à la fois très beaux, entre le dessin réaliste pur (avec de somptueux dégradés d’aquarelle) et le dessin d’humour (par l’expression des personnages), avec une sorte de pureté quasi-métaphysique qui s’en dégage. Les tintinophiles penseraient peut-être à l’époque « Tibet » (de la neige immaculée à l'infini comme évasion ultime).

Rentré à la maison, je me renseigne sur le web, où je découvre – notamment par sa longue notice sur Wikipedia – qui était SAMIVEL : homme aux multiples vies, à la fois écrivain, artiste, conférencier, humaniste, défenseur de la montagne, compagnon de voyage de Paul-Emile Victor, etc…

Revenu le lendemain, j’ai acquis 3 aquarelles couleur (que je vais désencadrer pour en faire un triptyque) et un lavis, à un prix très doux. La photo que j'ai mise en en-tête de cet article ne rend malheureusement pas la subtilité des tons, j'essayerai de mettre une autre photo ultérieurement.
Vraiment un coup de cœur, je suis enchanté, et je vais m’intéresser de manière plus approfondie à Samivel. Première étape : prendre contact avec l’Association des Amis de Samivel pour savoir où sont parues ces travaux, qui auraient été faits en 1945.

Rebondissement : en désencadrant les 3 aquarelles, je viens de m'apercevoir que ce ne sont pas des originaux, mais des illustrations hors-textes extraites d'un livre (petites images collées sur certaines pages), soignement décolées et encadrées. L'incroyable qualité de l'impression ne me permettrait vraiment pas de le voir.
Le commissaire-priseur, contacté au téléphone, est intransigeant. Il parle d'une mauvaise compréhension de ma part, prétend -c'est peut-être vrai- qu'il n'a jamais parlé d'originaux ni d'aquarelles.
Par ailleurs, je vois que sur le bordereau d'adjudication était juste inscrit "4 pièces encadrées", formule vague. Compte tenu du prix modeste déboursé, je crois que je n'ai qu'un choix : manger mon chapeau. Ca m'apprendra à acheter un bien dans une vente non cataloguée, sans description précise des lots.
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vendredi, janvier 12, 2007


"L'enfant peut t'apprendre trois choses :
il est joyeux sans raison,
il ne reste pas inoccupé un seul
instant,
quand il veut quelque chose, il l'exige avec force"


Dov Beer Mezeritch
Sage hassidique du XVIIIème siècle


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mardi, janvier 09, 2007

Changez d'avis sur Lelouch : ça dépote

En 1976, après avoir terminé son dernier film, Claude Lelouch s'est trouvé avec un bobine où restait une dizaine de minutes non utilisées. Sans demander d'autorisation à personne et avec l'aide de quelques-uns de ses collaborateurs, Lelouch décide de tourner une sorte de course à travers les rues de Paris, par un beau matin du mois d'août, profitant ainsi d'une circulation plutôt légère.

Partant de la Porte Dauphine jusqu'à Montmartre, le trajet choisi est un des plus beaux de la capitale : Avenue Foch, Place de l'Etoile, Champs Elysées, Concorde, Louvre, Opéra, Pigalle, Montmartre.

La voiture est une Ferrari 275 GTB, du metteur en scène lui même. Le film dure presque 9 minutes, en pleine vitesse.
Lorsqu'il a présenté le film au public, le metteur en scène a été interrogé pour donner des informations sur qui aurait piloté la voiture. Il a répondu qu'il s'agissait d'un pilote de F-1, mais s'est refusé à révéler son nom. Plus tard, après des investigations, la police parisienne est arrivée à deux noms, Jacques Laffitte et Jacky Ickx.
Fermez les volets, si vous pouvez (la scène a été filmé au petit matin), et mettez bien le son.
Et au passage, comptez les feux rouges grillés et les voies prises à contre-sens.

Remarque : à titre personnel, je suis totalement opposé à la beauffitude consistant à glorifier la puissance des véhicules, faire l'apologie de la vitesse comme les machos du volant le font. L'exercice qui m'intéresse ici est l'exercice de style d'un cinéaste. Je suis bien persuadé qu'il serait impossible de reproduire l'exercice aujourd'hui sans mettre gravement en danger la vie d'autrui.


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"Ce n'est pas que j'ai peur de mourir.
Je veux juste être là quand ça arrivera."
Woody Allen

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lundi, janvier 08, 2007

La minute spirituelle


Quand on se penche un peu sur les spiritualités du monde (attention, je ne parle pas des religions), on tombe peu ou prou sur les mêmes idées. Ces idées paraissent évidentes quand on les lit, ce qui est difficile est se les approprier réellement et les mettre en pratique chaque jour.

Parmi les textes un peu synthétiques, j'aime énormément ce texte attribué tantôt à Max Ehrmann, tantôt à une main anonyme. Selon cette dernière hypothèse, le texte aurait été trouvé dans la Cathédrale Saint-Paul de Baltimore en 1692. Il est très connu, c'est un classique. Surtout, ne le confondez pas avec ces diaporamas à deux balles dégoulinants de bons sentiments sur fond de musique new-age qu'on vous transmet parfois (avec la suggestion pressante de le transmettre à votre chaîne d'amis).

J'insiste pour dire qu'il ne sert à rien de lire ce type de texte en diagonale, en espérant y trouver une recette rapide de vie, de bonheur, de sérénité. Il vaudrait mieux l'imprimer, le regarder chaque jour, le laisser doucement interagir avec vous.

J'insiste également pour dire qu'il ne s'agit pas de religion mais de spiritualité, l'usage du mot "Dieu" pouvant toujours être remplaçé par "Puissance Supérieure" ou toute autre mot qui vous conviendra.

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.

Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours de plus grands et plus petits que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.

Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies.
Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme.

Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié.

Non plus ne soyez pas cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.

Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de Lui, et quelles que soient vos peines et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.

Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Soyez positifs et attentif aux autres.

Tâchez d’être heureux.

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jeudi, janvier 04, 2007

Un blog de photos polonais


Je ne surfe pas beaucoup sur les sites de photographies, mais je veux donner ce lien - trouvé via le blog d'Algésiras : Widelec.org Lost City, blog photo/vidéo polonais. Il y en a pour tous les goûts, dans tous les styles, promenez-vous sur le site...en sélectionnant une photo principale, une galerie s'ouvre présentant une galerie du même photographe.
Vue la diversité des images proposées, j'ai quelques doutes cependant sur la légitimité des droits sur l'intégralité des photos. Ne parlant pas le polonais, je navigue sur ce site "en aveugle", et n'ai pas pu m'enquérir des copyrights déclarés.
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mercredi, janvier 03, 2007

Au régime !


La balance m’indiquant depuis quelques temps que 2 chiffres ne lui suffisent plus pour afficher mon poids, j’ai enfin décidé de prendre le taureau par les cornes en commençant un régime ce 1er janvier, quinze ans jour pour jour après avoir cessé de fumer.
L’officialiser ici, et aussi auprès de mes proches m’aidera sans nul doute dans ma démarche, que j’espère suivie.
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lundi, janvier 01, 2007

Diamant chypriote

Je n'aime pas le rap mais je reconnais un talent certain à Diam's, l'énergie qu'elle insufle à sa musique, et ceci malgré des paroles rudes (d'ailleurs si quelqu'un peut m'indiquer ce que signifie "kiffer sa vibe" - merci). Mes enfants en sont fous. Comme tous les gens qui décollent - médiatiquement parlant - elle a su palper l'air du temps au bon moment. Ici le clip de DJ, la chanson qui l'a fait connaître, avant la Boulette.
Et si des mauvaises langues venaient à penser que j'utilise épisodiquement ce blog pour garder un bon lien, eh bien ils auront raison.

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Satie, un livre-CD réjouissant et déjanté

Bonne année 2007 à tous !
A l'occasion des cadeaux de Noël, le Père Noël a amené à un de mes fils un superbe livre-CD consacré à Erik Satie.
Ca tombe bien, c'est un de mes musiciens favoris ;-)
J'ai retrouvé sur les CD de court textes teintés de nonsense (lus par François Morel), entrecoupés de longs extraits des Gymnopédies, Gnossiennes, ou encore des Morceaux en forme de poire. Des illustrations agréables complètent l'ensemble.
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