jeudi, octobre 25, 2007


Ma chère soeurette (coucou !), qui est Nantaise d'adoption, souhaitait protester contre l'augmentation des billets SNCF entre Paris et Nantes. Ils sont brusquement passés de 50 à 70 euros, selon elle. Elle a ainsi concocté cette fausse pub de sa composition ! Pas mal, non ?
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vendredi, octobre 19, 2007

Texto ou SMS ?


Journalistes, amis, internautes, arrêtez de parler de texto pour SMS !
Encore hier soir, j'entendais un journaliste employer ce mot dans un reportage du journal tv de France 2.
Savez-vous que "texto" est une marque déposée d'un des 3 opérateurs qui se partagent le marché en France ?
Depuis des années, cet opérateur communique fortement sur ce nom, cherche à l'imposer comme nom générique, et il faut reconnaître qu'il y réussit assez bien. Du coup, il est le seul à pouvoir employer le mot de "texto" dans sa communication, les autres n'en ayant pas le droit !

Bon, l'enjeu paraît futile, peut-être, mais ne vous leurrez pas : il y a des questions de gros sous derrière ! Les jeunes qui ont pris l'habitude de parler de texto entre eux seront plus sensibles aux sybillins messages publicitaires qui leur sussureront à l'oreille des promos sur les texto, plutôt que ces vulgaires SMS dont les autres leur parlent.

D'un point de vue sémantique, c'est vrai que texto, c'est plus expressif, parlant que l'ingrat sigle SMS. Ca évoque bien le petit texte qu'on envoie. Bien joué de la part de SFR, mais ça sera sans moi.


Edit du 29 septembre 2009 - SFR perd son monopole sur la marque "
L'affaire du "Texto" SFR prend fin et la marque peut désormais être utilisée par tout le monde...
En février 2008, le Tribunal de Grande Instance de Paris privait SFR de l'exploitation de sa marque "Texto". Un jugement auquel SFR avait fait appel, et il aura fallu attendre plus d'un an pour que cet appel ait lieu et qu'il confirme finalement le premier jugement. Dès lors, tout le monde peut aujourd'hui utiliser sans crainte la marque "Texto" déposée par SFR en 2001.
C'est suite à la plainte déposée par la société OneTexto, spécialisée dans le SMS publicitaire, que ce procès a eu lieu. Suite à cette nouvelle décision de justice, SFR devra également verser 10 000 euros à OneTexto et retirer l'ensemble des mentions "copyrights" apposés à côté du terme "Texto" dans ses publicités et ses documents visuels.

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samedi, octobre 13, 2007

Simon le magnifique


Je considère que dans le PCF actuel (Paysage de la Chanson Française, ne cherchez pas, l'expression est spontanée), il n'y a que 2 authentiques poètes : Jean-Louis Murat (j'en ai parlé ici) et Yves Simon.
Je ne parle pas des ambitieux, des opportunistes, des mielleux ou des faux-derches qui récupèrent habilement les poncifs en vogue mais de ceux qui ont su construire une oeuvre à partir de leur perception personnelle - et évidemment hypersensible - de leur époque.

Yves Simon dans sa vie d'auteur-compositeur-interprète (car il est aussi écrivain) est l'auteur d'un chapelet de chansons sensibles, nostalgiques parfois, certaines inoubliables : Au pays des merveilles de Juliet, J'ai rêvé New York, Les gauloises bleues, Raconte-toi, Une vie comme ça, Le joueur d'accordéon, etc...

Hier, j'ai acheté son nouvel album "Rumeurs", dans la version booklet (avec un livret) et il est superbe. Pour ceux qui aurons envie d'aller plus loin, et de découvrir tous ses disques, je recommande cette page.

L'été dernier aux Francofolies de La Rochelle, Yves Simon est remonté sur scène après trente ans d'absence. Avant même de prononcer le moindre mot, il parait qu'il a eu le droit à une standing ovation de 10 minutes. C'est bien la preuve que son oeuvre a marqué profondément une génération. Faites revenir sur scène Patrick Bruel ou Florent Pagny après 30 ans d'absence, je ne suis pas certain qu'il y ait un tel enthousiasme !
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Hartung vs "Arts Populaires"


J'ai commencé cette collection d'originaux BD (planches et illustrations) un peu par hasard, après avoir acheté une Reiser en 1995 (je le raconte ici). Aujourd'hui, la passion aidant, ça part un peu dans tous les sens : je peux être intéressé aussi bien par une couverture de Brantonne pour un roman de science-fiction Fleuve Noir de années 50, qu'un dessin d'Hoviv ou de Luz, ou une planche d'Hermann.

Disons qu'aujourd'hui, mon intérêt de collectionneur d'oeuvres d'art est focalisé sur les arts dits "populaires" (BD, illustration, dessin de presse), alors qu'il y a 20 ans, je rêvais plutôt d'acheter de l'art moderne, essentiellement de l'art abstrait. Soyons clair : ce qui n'était qu'un rêve avait toutes chances de rester lettre morte, vu les prix des grands noms qui m'intéressaient : Klee, Kandinski, Hartung, Mondrian,...

Mais s'il y a un artiste dont je continue à regarder épisodiquement les cotes à Drouot, c'est bien Hans HARTUNG.
Par exemple, je sais que lundi prochain, Alain Delon dispersera une bonne partie de sa collection sous le marteau de Maître Cornette de Saint-Cyr. Dans ce lot, un magnifique Hartung de 1949 (voir photo en tête d'article) estimé à 150.000/200.000 euros.
Sur Hartung, je préfère les périodes un peu plus tardives, années 60 essentiellement, car la peinture se fait plus épurée, plus mystérieuse. Alors, je peux me perdre dans ces tableaux, leur mystérieux équilibre, la force des lignes de vie qui les traversent (voir un exemple ici à droite). Ce qu'on a appellé l'abstraction lyrique, et dont HH est le chef de file.

Mais je ne voudrais pas laisser à penser que je suis un amateur frustré d'art moderne qui a mal tourné.
Simplement, avec mon budget, je me rend compte aujourd'hui que je peux acheter des pièces majeures d'artistes de BD (Tardi, Moebius, Juillard, Bilal, Comès...) ou d'illustrateurs (Sempé, Manara, Mattotti,..) dont je suis persuadé qu'ils seront dans les musées d'ici 20 ans.
Alors que, sur les arts plus reconnus, plus nobles, je serais obligé de me contenter de pièces très mineures, accessoires, sans possibilité de constituer une collection cohérente.
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