mardi, décembre 16, 2008

Lindindre, dans la grande tradition choronesque


Au sein de ce qu'on pourrait appeller l'Ecole de Nancy (Baru, Lefred-Thouron, Malingrëy, CharlElie) , un petit nouveau commence à faire beaucoup parler de lui, c'est Yan Lindingre. Son ton irrévérencieux, ses personnages grotesques en patatoïdes me font régulièrement hurler de rire, surtout sa "Titine au bistrot" (une épave obèse qui traine en survêtement au bistrot en attendant son RMI). Mais Lindindre tient aussi son blog où les sujets d'actualité en tous genre sont abordés (parfois par le petit bout de la lorgnette, à mon avis, mais bon...).
En tous cas, c'est maintenant une valeur sûre de Fluide Glacial (et de Siné Hebdo, mais j'ai expliqué ici que je ne croyais pas à la pérénité de ce journal malgré le respect que j'ai pour Siné).
De toutes façons, quelqu'un qui adule le Professeur Choron ne peut pas être tout à fait mauvais. Ah, Choron ! Un grand souvenir, lui aussi.
Je ne sais plus trop pourquoi je l'avais contacté en 1987, et ensuite j'avais eu l'occasion de passer une après-midi en sa compagnie rue des Trois-Portes (Paris Vème, vers Maubert-Mutualité) au siège d'Hara-Kiri. Lors de cette après-midi alcoolisée de 1987, les vapeurs aidant (Choron buvait une quantité de Champagne impressionnante), je lui avait suggéré de faire comme Coluche en 1981, c'est à dire de se présenter aux élections présidentielles de 1988. L'idée lui avait plu (à mon avis, il y avait déjà pensé avant), et il avait commencé à échafauder des idées de slogan, à lister des gens qui pourraient le soutenir.
Mais Georges était un piètre gestionnaire, l'idée avait fait long feu et il ne s'est finalement pas présenté aux présidentielles.
De toutes façons ... vous l'auriez su , non ?
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dimanche, décembre 14, 2008

Un matin d'été


Une photo prise un matin d'été 2005 à Maurs (Cantal).
Ca vaut bien les célèbres photos de brume
de Marc Riboud en Chine, non ?

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vendredi, décembre 12, 2008

Bosc, maître du dessin d'humour, revit grâce ... à son neveu


Lorsque Sempé parle de ses influences, il cite toujours Bosc et Chaval comme ses deux maîtres.
Aussi, je connaissais le nom de Bosc comme dessinateur humoristique depuis longtemps sans vraiment en savoir plus. Tout juste savais-je que c'était dans les années 50/60 dans Paris-Match (entre autres) un maître de l'humour noir, très noir, voire macabre.
Aussi, lorsque j'ai vu sur eBay apparaitre plusieurs dizaines de dessins de presse dont 9 de Bosc, proposés en "achat immédiat" à prix très doux, j'en ai acquis immédiatement un : celui que vous pourrez voir ci-contre. Il m'a semblé marquant, car l'idée du dessin est terrifiante, dérangeante. Bosc a toujours été obsédé par l'arbre du pendu et s'est d'ailleurs suicidé en 1973.

M'intéressant subitement à Bosc, j'ai vu qu'il y avait sur le web un site très complet consacré à Bosc, animé par son neveu Alain Damman qui consacre beaucoup de son énergie à faire vivre l'oeuvre de Bosc par le biais de diverses expositions itinérantes, ou réeditions de livres.

Contactant Damman, je lui parle de mon achat (je voulais savoir où ce dessin était paru), et du tac-au-tac il me répond : "Merci pour votre mail, vous m'avez devancé, en effet j'allais vous contacter! Les 9 dessins vendus ont été dessinés durant l'été 1952. La signature originale, était J M Bosc, mais les éditeurs de Paris Presse l'ont changé en Bosc. Cette signature elle-même date de la période entre septembre et décembre 1952, mais les personnages ne sont pas les mêmes. Dès le début de 1953, Bosc avait trouvé son personnage et sa signature en angle aigüe, avec laquelle il deviendra connu. Je ne pensais pas que les dessins de cette époque puissent intéresser les collectionneurs, et c'est pourquoi j'ai tardé à les acheter, puis ils ont été vendus." , puis Damman poursuit :
"Ceci est intéressant car à ce jour il me manque encore 1 ou 2 des 49 dessins que Bosc a gardé à la fin de l'été 1952, après en avoir brûlé plus de 200. Voyez la page :
http://www.j-m-bosc.com/jmbosc-scob/jmb.htm

Ainsi donc, j'avais acquis par hasard une rareté : un des tout premiers dessins de BOSC, fait dans une sorte de période d'euphorie créatrice en 1952 lorsqu'il cherchait sa voie au retour d'Indochine.

Mais alors, me direz-vous, d'où sortent ces dessins ?
Aujourd'hui, nous dirions vulgairement qu'ils sont "tombés du camion". En des termes moins pudiques, ils ont été volés puisque non rendus au dessinateur après parution. Mais jusqu'à il y a peu de temps, ce type d'oeuvre n'avait aucune valeur marchande et finissait au mieux au fond d'un placard, au pire à la poubelle.

Comme le rappelle Damman : "Les dessinateurs se faisaient systématiquement voler leurs œuvres par les éditeurs qui pensaient que puisqu'ils avaient payé la publication, ils étaient propriétaires des originaux. C'est aussi ce qui explique que Bosc devait refaire de tête certains dessins qu'on lui commandait, mais qu'il n'avait plus! Ainsi par exemple "le char et la médaille" a été refait 6 fois!"

Alain Damman est gentiment resté en contact avec moi, et m'a fait connaître récemment le très beau livre de Martine Gossieaux (Editeur Buchet-Chastel) : "La passion du dessin d'humour", où un chapitre est consacré à Bosc.
Martine Gossieaux est sans doute la seule galeriste de renom se consacrant au dessin d'humour, elle est par ailleurs la compagne de ... Sempé. Relisez ma première phrase et vous verrez que la boucle est bouclée...
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Le vrai voyageur ...


"Le vrai voyageur ne doit avoir aucun objectif."

Gao Xingjian (Prix Nobel de Littérature 2000),
"La montagne de l'Âme"

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samedi, décembre 06, 2008

Frères Goncourt, vous aviez raison !


En 1887, dans leur Journal, Mémoires de la vie littéraire, les frères Goncourt disaient :

"Ce qui entend le plus de bêtises dans le monde est peut-être un tableau de musée".

Ils avaient raison ! J'ai
encore pu le vérifier vendredi matin en allant voir l'exposition "Picasso et les maîtres" au Grand Palais. Entre les dames qui gloussent "Ah, ces couleurs ! J'aime beaucoup les couleurs" et les messieurs endimanchés qui croient briller "Vous savez, on ne croirait pas, mais Picasso a été un excellent dessinateur classique dans sa jeunesse", le grand jeu consistait pour certains à résumer les influences de Picasso par une comparaison purement graphique entre les tableaux de Picasso et ceux de ses Maîtres (Goya, Manet, Velasquez, Ingres, El Greco, Rembrandt,...), habilement juxtaposés.

Allons ! Dans le maelstrom qui préside à la création artistique d'un tel artiste se nichent de multiples influences pas seulement visibles en comparant les toiles. C'est plus d'une relecture audacieuse qu'il s'agit, d'une réinterprétation de thèmes classiques avec une liberté inédite jusqu'alors. Un Picasso cannibale qui assume le meurtre des pères, selon le mot de Marie-Laure Bernadac (une des organisatrices de l'exposition).

Aussi, votre serviteur, qui préfère se taire que de proférer des âneries, en a profité pour acheter le luxueux catalogue de l'exposition qu'il va potasser tranquillement chez lui, afin d'espérer - la prochaine fois - faire mentir les frères Goncourt.
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mercredi, décembre 03, 2008

Déjà infernaux en 1972, et ils sont toujours là !

Chaotique, foutraque, scandaleux, dévergondé, immoral : oui, tous ces qualificatifs s'appliquent bien à "STP - A travers l'Amérique des Rolling Stones", le bouquin qui retrace la tournée 1972 des Stones à travers les Etats-Unis.

Ce compte-rendu très décalé du journaliste Robert Greenfield était paru en 1977 dans un traduction médiocre. Philippe Paringaux s'est remis l'été dernier à la tâche pour proposer une traduction bien meilleure, et on sort de ces 370 pages ... un peu sonné.

Les arrestations, la drogue, la police, la tension inhérente aux déplacements incessants, l'alcool et la débauche. Et puis les personnalités : les membres du groupe - Mick et Keith en tête - mais aussi tous les parasites qui tournent autour, le management, les journalistes et les groupies omniprésentes. C'est là qu'on voit qu'il faut une force physique et mentale peu ordinaire pour ne pas devenir dingue. On peut dire ce qu'on voudra sur les Stones, ils ont cette capacité à garder l'équilibre dans ce gigantesque Rock'n'Roll Circus.
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Deux instantanés à Angoulême 2003



Voici 2 photos que j'ai prise au festival BD d'Angoulême en janvier 2003 :

- au stand de l'Association. On reconnait Vincent Sardon qui dédicace (j'y reviendrai dans un prochain article), Fanny Dalle-Rive, et Marjane Satrapi - ici handicapée par un poignet droit foulé - qui est presque devenue une star pipole aujourd'hui depuis qu'elle a adapté au cinéma son Persepolis.

- au stand Dargaud, Joann Sfar et Lewis Trondheim.

Je ne vais presque jamais à Angoulême parce qu'il y a beaucoup de monde, qu'il y fait froid (c'est toujours fin janvier) et surtout que c'est impossible de se loger dans la région ce week-end là.
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lundi, décembre 01, 2008

"Enfant, je ne jouais pas au Monopoly... "

" (...) Enfant, je ne jouais pas au Monopoly. J'ai toujours flairé derrière ce jeu les nauséeuses illusions d'un système financier sans réelle accroche avec l'élément humain fait, lui, de sensibilité, d'émotion, de profondeur et de valeurs morales. Je préférais construire des cabanes, approcher les animaux, découvrir la nature et faire rire ma mère en improvisant des sketchs loufoques. Je comprends aujourd'hui, tandis que la grande mascarade de la finance montre son vrai visage, pourquoi je n'aimais pas le Monopoly et pourquoi je ne suis jamais devenu riche".


Françis Politzer (Oise) dans le Courrier des lecteurs
Nouvel Observateur du 27/11/2008

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samedi, novembre 29, 2008

Galerie d'Art ou supermarché ?

Franchement, je ne sais que penser de Carré D'artistes, galerie libre-service dans laquelle j'ai eu l'occasion d'entrer cette après-midi rue Saint-André-des-Arts. C'est simple : il y a une trentaine d'artistes exposés, 4 formats et donc 4 prix. Vous prenez votre oeuvre dans les bacs (c'est emballé dans un plastique transparent), vous payez en caisse. Deux jeunes femmes galeristes parcourent quand même un peu les travées, sans mettre la pression de manière trop visible (en art, ça ne fonctionne pas), et s'enquérissent auprès de vous de vos impressions pour déceler un éventuel coup de coeur !

Première constatation : au contraires de galeries snobs mais presque vides, on s'y entasse ! il y a beaucoup de monde. Des curieux comme moi, sans doute.

Deuxième constatation : les styles sont très disparates. Dans les illustrateurs, il y a de vrais talents ! Mais, en regardant l'ensemble des pièces d'un même artiste, c'est un peu du travail "au kilomètre". Ce qui est normal dans cette gamme de prix.

Aussi, je m'interroge. D'un côté, j'imagine que les artistes qui passent un accord avec Carré d'Artistes veulent avant tout se faire connaître pour "monter en gamme", croître en notoriété et à terme exposer dans des lieux moins "passe-partout".
D'une autre côté, il va être très difficile d'émerger, car ces artistes doivent produire des centaines d'oeuvres pour un prix modique. Cela nécessite forcément d'exploiter un style, rapidement, sans trop se poser de questions.
La quadrature du cercle en somme.
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Leçon d'Histoire vespérale

(la minute des Anciens Combattants)
Il n'est pas fréquent de pouvoir s'entretenir avec un académicien ! C'est ce que j'ai eu le plaisir de pouvoir faire hier soir lors d'un dîner où Pierre Nora nous honorait de sa présence, lors d'une occasion similaire à celle que j'ai raconté l'année dernière. Oui, il a aussi fréquenté le Lycée Carnot !
Bien sûr, il nous a expliqué le combat qu'il menait contre la recrudescence des lois mémorielles, sujet dont les médias ont rendu compte récemment. Il est toujours impressionnant de voir combien les hommes érudits savent, dans leurs discours, rendre très simple des concepts complexes. "Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément" disait déjà Nicolas Boileau au XVIIIème siècle.

Il se murmure que l'année prochaine, pour le 100ème dîner des anciens de Carnot, un homme ayant occupé récemment d'éminentes fonctions dans notre pays et également ancien élève du lycée serait fortement sollicité pour présider le repas !
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mercredi, novembre 26, 2008

Haricots à volonté !


Moi j'aime bien Mr BEAN, son gentil burlesque me fait sourire et même parfois rire. Je suis tombé sur le coffret 3 DVD de l'intégrale de ses sketches tv et je ne regrette pas mon achat ! Pour moins de 20 euros, vous passerez environ 8h10 en sa compagnie, ce qui porte la minute de divertissement à 4 centimes ! Vous avouerez avec moi qu'il s'agit d'un investissement raisonnable.
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Très discrète cantine

C'est une adresse qui s'échangeait à voix basse ...bla bla...le meilleur russe de Paris ... bla bla... il faut être membre ...bla bla... pas d'indication sur la porte...Moi aussi j'ai succombé au tuyau vers la fin des années 80 !

Si vous voulez bien manger russe pour pas trop cher vers le Trocadéro ou les Champs, alors il faut connaître la cantine du Conservatoire Rachmaninoff. On pénètre dans cet immeuble hausmannien bien cossu de l'avenue de New-York (en bord de Seine), et la salle se trouve au rez-de-chaussée du Conservatoire. A l'époque, il fallait être à jour de sa cotisation - 10 ou 20 francs à l'époque- qui était amortie dès le premier repas, je crois que cette contrainte a disparu aujourd'hui.
La cuisinière vous reçoit le tablier solidement noué au cou, et vous montre votre place. Les tables sont quelconques avec une toile cirée, et ne croyez pas que vous allez disposer d'une carte de 40 plats ! Un ou deux plat(s) du jour, par exemple un solide Boeuf Strogonoff. Hors d'oeuvres, desserts, et vodkas (pour les amateurs) complètent la pitance.
A l'accent russe prononcé, on comprend vite qu'il ne s'agit pas d'une adresse pour touriste (malgré le quartier) mais d'un agréable restaurant servant une cuisine familiale russe.
Si j'en crois cet article sur Cityvox, certains avis récents sont un peu mitigés. Pour ma part, je me laisserais bien retenter si je passe dans le quartier, par pure nostalgie, pour sentir à nouveau le fumet piquant des concombres marinés.
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dimanche, novembre 23, 2008

Le collector qui tue ... le portefeuille


L'album blanc des Beatles ("White album") est mythique à plus d'un titre : d'abord parce que c'est les Beatles à leur apogée créative, et aussi par la pochette immaculée - très innovante à l'époque - qui ne laisse apparaitre que le titre "The Beatles" embouti en relief, ainsi qu'un numéro d'ordre tamponné qui fait que chaque exemplaire de ce double album est en quelque sorte unique. Une performance technique qui ne sera pas renouvelée sur les pressages en CD, à part sur une édition spéciale.
Aussi, on peut se dire que le n° 0000001 ou le n° 0000002 sont des objets rares et recherchés, même s'il s'agit exactement du même exemplaire que tout autre numéro.
En fait, les 4 premiers numéros ont été ceux des 4 membres des Beatles, et il semble impossible qu'ils sortent sur le marché des collectionneurs. En revanche, un internaute vend actuellement sur eBay le numéro 0000005 ! Si vous êtes disposés à y mettre le prix d'une jolie voiture, il vous reste quelques heures pour enchérir !

Toutes proportions gardées, j'ai remarqué un phénomène un peu similaire sur les sérigraphies BD ou objets à tirage limité donc numérotés. Les amateurs - toujours un peu fétichistes - cherchent un numéro qui leur plait. C'est en général un numéro bas, ça peut être aussi un chiffre rond (exemple : 100/250).

edit du 23/11 soir : le lot vient de finir à 22.700 euros !
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samedi, novembre 22, 2008

Ah, si j'avais un chauffeur...


"Quand mon chauffeur me dit qu'il veut investir en Bourse, je sais que c'est le moment de vendre"

Warren Buffet (l'homme le plus riche du Monde en 2008)

Pas de place pour les petits joueurs dans les grandes bulles spéculatives ! Quand ils décident enfin de s'inviter à la fête, c'est toujours trop tard, elle est finie ...
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vendredi, novembre 21, 2008

Comme dans une salle d'enchères !


Incroyable ce système qui permet de suivre depuis eBay Live Auction les ventes aux enchères réelles, comme la vente Artcurial de ce soir que je suis en direct depuis mon PC.
En tant que membre eBay, je pourrais même enchérir. J'ai entouré en rose les enchères qui viennent du monde réel (des ordres ou des gens en salle), je n'ai pas encore vu de lot remporté par un enchérisseur virtuel ce soir. En tous cas, tout ceci contribue au business, car enchérir devient aussi facile que jouer au Rapido dans un café, vous savez, ces jeux addictifs qui poussent des populations fragiles à faire des dépenses déraisonnables en s'alcoolisant plus que de raison.

Tout ceci est quand même un peu paradoxal : lorsque eBay est attaqué pour avoir laissé faire la vente de produits contrefaits, ils se défendent en disant qu'ils ne sont pas un site d'enchères, mais qu'ils font simplement de l'intermédiation entre personnes physiques ou morales (ce n'est pas faux). Mais ils sont alors peu crédibles quand ils s'associent à de vraies maisons d'enchères lors de ces évènements eBay Live Auction.
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jeudi, novembre 20, 2008

Assortiment de couleurs d'automne


Photo prise à Bougival (78), un dimanche de novembre, 2008.

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dimanche, novembre 16, 2008

La passion de chercher


Attention, je vais parler d'un site qu'il ne faut divulguer sous aucun prétexte ;-)
Il s'agit du Guichet du Savoir, tenu par les bibliothécaires de Lyon. Il n'y a nul besoin d'être inscrit à la bibliothèque, et encore moins à Lyon.
Vous posez n'importe quelle question. Ils font les recherches, et vous répondent en 3 jours ouvrés. C'est gratuit ! Un cousin cherchait un article de journal des années 40, ils lui ont retrouvé l'article et lui ont envoyé le scan !

Les réponses, parce qu'elles sont rédigées par des professionnels, sont bien éloignées par exemple de la médiocrité qui se dégage de Yahoo Q/R que je regarde parfois. Sur Yahoo Q/R, les sujets abordés sont futiles (on se croirait au Café du Commerce), et la plupart des réponses sont des copier-coller de résultats de moteurs. Pas besoin d'un site intermédiaire pour s'informer sur le web !

Rien de tout cela au Guichet du Savoir. Mais il est bien évident que si le site est trop connu, le service se dégradera ou sera truffé de pub, ou deviendra payant.
Alors, surtout ... N'EN PARLEZ PAS !
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Immobilier : de quels prix les médias parlent-ils ?

Lorsque vous voulez savoir le cours d'une action en Bourse, vous pouvez avoir instantanément son cours via Boursorama ou d'autres sources. Et en quelques clics, vous pouvez acheter l'action à un cours qui sera quasiment le cours indiqué.

En immobilier, par contre, il y a un énorme décalage temporel entre les chiffres donnés par les médias, et la réalité du terrain.

Les médias ont 2 principales sources : les notaires et la FNAIM (agents immobiliers).

- Côté notaires, entre promesse de vente et acte d'achat, il se passe 3 mois. Et les chambres de notaires ne communiquent leurs chiffres qu'environ 6 mois après l'acte d'achat (le temps de remonter toutes les données du terrain et de mouliner tout ça). Ceci induit donc déjà un décalage de 9 mois entre une promesse signée sur le terrain et le chiffre rendu public.

- Parallèlement , la FNAIM communique un indice qui ne représente pas la variation mensuelle des prix, mais la variation lissée sur 24 mois ! C'est écrit en tout petit dans leurs lettres : Le pourcentage de variation trimestrielle (resp. annuelle) mesure l’évolution intervenue entre la moyenne des prix mensuels moyens des trois (resp. douze) derniers mois connus et la moyenne des prix mensuels moyens des trois (resp. 12) mois précédents.
C'est un moyen habile (un peu scélérat mais pas malhonnête si l'on comprend la méthode de calcul) de retarder l'annonce de mauvaises nouvelles. Par contre, les médias ne saisissent - en général - pas la nuance, et reprennent le chiffre comme une progression mensuelle, ce qui est faux.

Ces 2 facteurs font que la crise financière que nous connaissons actuellement depuis 1 mois, si elle provoque un effondrement des prix faute d'acheteurs, ne commencera à être visible dans les chiffres officiels qu'à l'été 2009. Un peu long, non ?
La baisse importante qui a été annoncée ce mois-ci n'a donc aucun rapport avec le krach boursier ni avec le credit crunch qui s'en suit. Elle résulte simplement d'une tendance longue de dégonflement de la bulle spéculative que nous connaissons en France depuis que nous sommes sortis violemment du tunnel de Friggit.

Attention, donc, à ce qu'on veut faire dire aux chiffres !
Si des cotes boursières ont une extrême volatilité, il y a beaucoup plus d'inertie sur les variations de l'immobilier où les tendances ne peuvent s'apprécier que sur le moyen terme.
Il est à regretter qu'il n'y ait pas de volonté politique d'imposer un indice qui reprendrait plus rapidement la réalité du terrain sans délais, lissages ou autres subterfuges statistiques.
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vendredi, novembre 14, 2008

Deux précisions


1) ce blog dispose d'un moteur de recherche intégré fourni par blogger. pour rechercher un mot ou une expression, utilisez le petit pavé en haut à gauche, puis cliquez sur "recherchez le blog". Eh oui, aussi bizarre que ça puisse paraître, Blogger/blogspot (qui appartient à Google), n'a pas pu traduire convenablement : en français correct, on dit "rechercher dans le blog" !

2) je ne met pas systématiquement les copyrights des photos que j'emprunte à droite et à gauche, y compris sur la toile. Bien évidemment, toute demande motivée de retirer une photo sera prise en compte aussi vite que possible.
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lundi, novembre 10, 2008

Mon secret pour garder la forme

Quand la fatigue se fait sentir, que j'ai l'impression d'être vidé de mon énergie, alors je fais une cure de Spiruline , ces micro-organismes à base d'algue qui sont si utiles dans le monde entier pour lutter - entre autres - contre la malnutrition des enfants. C'est ma soeur qui m'a indiqué ce "truc" il y a quelques années et maintenant je dois dire qu'avec moi, ça a toujours très bien marché ! Bon, je fais 2 ou 3 cures par an, pas plus. Il ne faut jamais abuser des bonnes choses.

Bizarrement, en France, on connait mal la spiruline, on en fait pas tellement la promotion, c'est un tort ! Un jour, j'ai même vu un pharmacien qui ne se souvenait plus ce que c'était. C'est un produit tout à fait sérieux, unaniment reconnu par les scientifiques, à ne surtout pas amalgamer avec certains traitements bidons ou recettes miracles qu'on voit parfois dans les publicités des journaux populaires.

Elle apporte :
- du fer, de la vitamine B12, de la bêta-carotène
- des acides gras essentiels et des minéraux
- des oligo-éléments tels que le fer, le magnésium, manganèse, phosphore, zinc, cuivre
- des enzymes comme la chlorophylle, le bêta-carotène, les caroténoïdes

Essayez d'en prendre 15 jours, et vous verrez si je n'ai pas raison. On la trouve en pharmacie dans des présentoirs en libre-service (style "arkogélules"), plus d'infos par exemple ici ou ici.
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dimanche, novembre 09, 2008

Des concerts, des concerts, des concerts (part 5)










Finissons tranquillement les années 80, avec quelques jolis moments comme ce concert de Prince sur la tournée Lovesexy, REM déjà un groupe aguerri sur la tournée Green (un plaisir de les voir dans une salle comme le Grand Rex).
Pourquoi avais-je été voir l'avangardiste Laurie Anderson à l'Olympia ? Je ne sais plus très bien, sans doute pour découvrir autre chose que son succès grand public O Superman.

Et puis, au risque de me répéter, encore un souvenir fabuleux avec The Cure aux Arènes de Béziers un beau soir d'été 1986 (j'avais raconté l'Olympia 1982 ici). Un concert similaire avait été filmé par Tim Pope aux Arènes d'Orange l'année suivante. Sorti en VHS, je ne crois pas hélas en DVD mais en peer-to-peer ça doit se trouver.
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Encore deux photos ...



Encore deux photos prises au Science Museum de Londres.
Elles se veulent un peu esthétisantes et je ne sais pas si c'est très réussi.
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jeudi, novembre 06, 2008

Si je devais ...

Si je devais désigner mon single "pop" préféré, je serais bien embêté. Mais il y a fort à parier que "Sensitive" de The Field Mice (Sarah Records, 1989) serait dans mon top faïve. Un morceau à la fois noisy, crépusculaire, et très mélodique. Comme le dit joliment François Gorin, "une voix nouée par l'angoisse au pied d'un mur de guitares, si elle vaçille elle peut s'appuyer dessus".



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Tintin harcelé par la gent féminine : une première !


On a beaucoup glosé sur le caractère asexué des personnages dans Tintin, et l'absence de vraies femmes à part 2 caricatures de mères castratrices : Bianca Castafiore et Peggy Alcazar.
Aussi, la découverte dans la prochaine vente Artcurial de cette illustration m'a fait sourire.

Quasiment inconnu (de moi, en tous cas), ce dessin des années 50 montre un Tintin littéralement harcelé par des hordes de jeunes femmes de tous âges. Hergé avait bien perçu la révolution des moeurs qui se préparait et l'émancipation des femmes.

Sur ce sujet, il faut se garder de jeter trop vite la pierre sur les auteurs : la législation de l'époque relative aux publications pour la jeunesse était fort stricte. Jeunesses masculines et féminines étaient clairement séparées tant dans la vie scolaire que dans les publications qui leurs étaient destinées : des comités de censure très sourcilleux y veillaient.
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lundi, novembre 03, 2008

Une atmosphère délicieusement kubrickienne


Il y a quelques jours, quand je suis entré dans la cafétéria du Science Museum à Londres, j'ai eu l'impression incroyable d'être dans un film de Kubrick. Et j'ai immédiatement pris cette photo, en pensant vous la faire partager.

Moi qui ait souvent "étudié" Kubrick (dans les livres de Ciment et Chion notamment), je n'avais jamais eu une telle impression étrange de "rentrer" dans un de ses films.

Je dois d'abord vous dire que la cafétéria était fermée : seules 2 jeunes femmes, employées de l'établissement, s'étaient mise à une table et semblaient regarder un document d'ordre comptable peut-être.

D'abord, ces néons, ces lumières, la symétrie parfaite tant horizontale que verticale. Une espèce d'ordre déshumanisé, avec ces bouteilles de condiments toutes exactement posées aux mêmes endroits avec un soin maniaque.
Malgré tout, une présence humaine lointaine et qu'on sent essentielle.

J'ai eu l'impression que si je faisais tomber quelque chose par terre, elles pourraient sursauter, me regarder, puis se regarder l'une et l'autre. Et le film - enfin, la journée - pourrait basculer.

C'est bien sûr le Korova Milk Bar d'Orange Mécanique avec Alex et ses droogs qui me regardent.
C'est l'élégant bar de l'Hotel Overlook dans Shining quand Nicholson bascule dans la folie, ou les étranges toilettes qui jouxtent le bar.

C'est l'atmosphère froide de la grande salle du conseil dans Docteur Folamour. Ce sont les refuges sombres de la navette où des humains peuvent comploter contre l'ordinateur central HAL 9000 dans 2001, l'Odyssée de l'Espace.

Voici une autre photo de l'endroit que j'ai prise le même jour :


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dimanche, novembre 02, 2008

Quelques merveilles de collections privées










J'en ai parlé déjà ici, mais ComicArtFans devient à la fois une marketplace et un superbe lieu d'expo virtuelle pour qui s'intéresse aux originaux BD / illustrateurs.
Je montre dans cet article quelques pièces absolument bluffantes mises par d'heureux collectionneurs européens. Je n'en suis pas propriétaire !

Vous verrez dans l'ordre d'entrée en scène : Gir (Blueberry), Nicolas de Crecy, Hergé (Tintin), Bilal (La femme piège), Franquin (Gaston Lagaffe), Sempé, Uderzo (Astérix).
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