jeudi, avril 29, 2010

Agréable surprise


Mais qui sont les 2670 visiteurs qui se sont précipités hier sur ce vieil article (août 2005) de mon blog , affolant mes statistiques de fréquentation ?
C'est encore la blogueuse-star Laurel qui m'a fait l'honneur de linker son article du jour avec mon modeste article ! Et elle a des lecteurs, la bougresse ! Elle le mérite amplement, tant son travail est remarquable de justesse et de sincérité.
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dimanche, avril 25, 2010

Mon petit coin de Bretagne



Je ne sais pas vous mais moi, j'ai un coin sur notre bonne vieille planète où je me sens particulièrement bien, où j'aime me réfugier quand fatigue et lassitude m'assaillent.
Ce coin, c'est mon petit coin de Bretagne.

Je ne peux y aller aussi souvent que je le souhaiterais, hélas, entre 2 et 4 fois par an tout au plus. J'y suis arrivé hier, et je retrouve avec plaisir la petite déco de notre chambre.


De mon côté, quelques cadres avec des reproductions :
- un superbe poster de Gir-Moebius avec l'arrivée de Blueberry et ses acolytes dans la petite ville de Chihuahua. L'atmosphère de tombée de la nuit est merveilleusement bien rendue.
- sur un chevalet , la reproduction en grand format de la couverture de Tardi faite pour la mort de Franquin (janvier 1997)
- par terre, une affiche d'André Juillard pour le festival de Perros-Guirrec.

Sur la table de chevet, le bouquin de Kauffmann sur les Kerguelen a repris sa place (ceux qui me suivent comprendront).


De l'autre côté de la chambre, une bibliothèque que j'ai installée l'été dernier, et à côté de laquelle je viens d'installer - encadrée - une planche originale d'Adler (René Sterne) qui cotoie donc à quelques centimètres sa version de papier (dans l'Intégrale Adler). Quelle splendide première case avec cet hydravion très travaillé sur un lac de Malaisie !

Quand on ouvre le grand velux de la chambre, on prend une belle bouffée d'iode (la mer est à 1 km).
Dans un tel décor, l'esprit est en bonne condition pour la rêverie, la contemplation, la sérénité.
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vendredi, avril 23, 2010

Mégalomanie rampante (part 2)




Comme il y a un an, me voilà à repasser sur Photofunia pour bricoler une ou deux photos amusantes.
La troisième est vraiment top, avec le travail fait par le logiciel pour modéliser le contour du visage, et la possibilité de mettre un texte qui semble vraiment écrit à la craie !
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mercredi, avril 21, 2010

Le Gall : toute une aventure


Ce grand dessin tout en longueur de Frank LE GALL pour sa série "Théodore poussin" (superbe série au demeurant, que je recommande ) me posait problème depuis pas mal d'années.


Achat il y a une douzaine d'années à Drouot dans une vente "Bulles à Drouot" qu'organisait Frédéric Bosser, et je ne suis pas mécontent d'avoir trouvé cette scène des audiences, très décorative, exotique, bien dans l'esprit de la série.

Première erreur : Je la laisse dans son cadre d'origine (bas-de-gamme) et dans une pièce baignée de soleil, alors que je m'aperçois sur le tard que la signature est au feutre. Si l'encre de chine ne craint pas grand chose, un feutre médiocre si ! Le feutre commence par jaunir puis disparait.

Deuxième erreur : après m'être aperçu de ma première erreur, au bout de 3 ou 4 ans, changer le dessin de pièce pour le mettre dans un endroit plus sombre (l'intention était bonne). Mais mettre le cadre bas-de-gamme sur un mur qui s'est révélé légèrement humide, alors que le dos de l'encadrement est un simple carton tenu avec des épinglettes, pas étanche.

Résultat : il y a 2 ans, je me suis aperçu que la papier était rongé par d'horribles rousseurs, des tâches, des champignons, le papier est "piqué", quoi !

Comment faire ?
L'idée de laisser l'oeuvre se dégrader ne me plaisait pas, car il parait que les champignons progressent et auraient fini par détériorer irrémédiablement ce dessin.
Alors, j'ai décidé de passer à l'attaque !

D'abord faire restaurer le papier par l'intermédiaire de Marie-Laure de Lapérouse, (ce n'est pas elle qui est intervenue mais elle connait des gens dans le métier). Beau boulot qui a quasiment enlevé toutes les tâches sans abîmer le dessin. Je ne sais pas exactement comment ils font, je crois qu'ils passent une lotion à l'arrière du papier qui aspire les champignons.
Ensuite, il s'est posé un autre problème : celui de la signature. Comme la restauratrice n'a pas voulu toucher à la signature (à dire vrai, je ne savais pas si j'aurais l'occasion de le faire resigner), le papier autour de la signature est resté piqué.


Vous pouvez voir ci-dessus l'état de la signature et des rousseurs du papier !

Comme la Galerie Petits Papiers organisait ces derniers jours une exposition Frank Le Gall, j'ai été au vernissage pour faire resigner Le Gall dans un autre endroit du dessin, ce qui a nécessité que j'ampute ce tout petit morceau à droite.
La signature a été faite cette fois ci avec un feutre indélébile de qualité, car cet auteur ne peut guère signer à l'encre de chine comme il me l'avait expliqué lors de nos correspondances : "la raison pour laquelle je signe rarement à la plume, c'est qu'elle et ma signature ne s'entendent pas. je ne peux pas signer vite, et ma plume s'arrête ou crachote dans tous les tournants de mes "L"..."

En revoyant le dessin, le Gall m'a dit qu'un des personnages à l'extrême gauche était un autoportait de l'époque ! Exactement comme Hergé qui se dessinait dans la foule de l'audience dans "Le Sceptre d'Ottokar"...


J'ai ensuite parachevé mon projet en réencadrant l'oeuvre dans un cadre Nielsen long, tout bête à Bricorama, avec un passe-partout taillé sur mesure. Je trouve que ça rend bien.


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vendredi, avril 16, 2010

Professeurs de dessin


En feuilletant aujourd'hui La Gazette de l'Hotel Drouot, un épais magazine que je me plais d'acheter de temps à autre , je tombe sur cet article consacré à Jean Le Gac.

Quand j'ai usé mes fonds de culotte au Lycée Carnot (Paris XVIIème) pendant toutes les années 70, il n'y avait que 2 professeurs de dessin pour l'ensemble des élèves de la sixième au Bac : Jean-Pierre Chavatte et Jean Le Gac.
Deux professeurs qu'on avait aléatoirement ... et chaque année, c'était la loterie ...

Deux hommes assez différents l'un de l'autre :

- Jean Le Gac , dont nous ne soupçonnions pas à cette époque qu'il avait une double vie d'artiste, de grand peintre solitaire, homme un peu rêveur, parlant des élèves à la troisième personne ("il va au tableau, il me regarde, il nous explique pourquoi il a oublié son compas")

- Jean-Pierre Chavatte, barbu colérique - je l'ai vu utiliser des craies comme projectile pour mitrailler un élève turbulent - mais sachant aussi se montrer très sympa, presque timide.

J'ai découvert très tardivement que Le Gac était un des artistes français les plus renommés, même s'il reste peu connu du grand public.
Quant à Chavatte, il a consacré sa vie au Lycée Carnot puisque, même à la retraite, il y passe une bonne partie de son temps, entre la Présidence des anciens élèves, et le travail de mémoire autour des nombreuses archives du Lycée (même Wikipedia cite son nom comme "ayant passé toute sa vie au lycée" ) .

En reparlant récemment avec Chavatte, j'ai compris que les 2 "profs de dessin" s'étaient cotoyés tant d'années sans forcément s'apprécier, sans forcément se comprendre.
L'un veillant à consacrer un peu de son énergie à son voyage au long cours (son "oeuvre"), l'autre plus dans le concret, en quête d'une reconnaissance sociale qui est arrivée tardivement.
Bref, un regard sur la vie fondamentalement différent.
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vendredi, avril 09, 2010

Les sites français les plus fréquentés


Toujours utile quand on s'intéresse au web (comme moi) de connaitre en quasi temps réel les 100 sites français les plus fréquentés grâce à Alexa.com.

Quelques surprises, et notamment sur le commerce entre particuliers, la montée en puissance du boncoin face à eBay qui paie sa politique de prix élevés, comme je l'avais déjà remarqué.
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mardi, avril 06, 2010


"Le ressentiment est la preuve
de sa propre faiblesse"

F. Nietzsche
( "Par delà le bien et le mal")


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lundi, avril 05, 2010

Business du "Petit Prince" : la dérive mercantile !


Si l'exploitation (bien vilain mot) de personnages connus est un phénomène que l'on peut comprendre, il y a des dérives mercantiles qu'il faut absolument dénoncer, parce que "trop c'est trop".

J'en prend pour exemple cette série de "lithographies" du Petit Prince sorties pour Noël dernier. Je les avais vues en vitrine de plusieurs librairies, mais j'avais été fort étonné qu'elles fussent signées au crayon de bois "Antoine de Saint-Exupéry" d'une jolie écriture régulière, bien ronde.
Un procédé extrêmement malhonnête quand on sait qu'Antoine de Saint-Exupéry a disparu en 1944 ! Le prix est en rapport, aux environs de 150 euros. Le descriptif, sur le site officiel, entretient savamment le doute puisqu'il présente les choses de manière erronée : "Lithographie Originale du Petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry, éditée par Best Marques et Michel de Seguins Editions, tirée en série limitée à 150 exemplaires, numérotée à la main et signée"

De nos jours, on comprend bien que ce tirage "de luxe" tout neuf ne peut pas être signé par un auteur mort depuis 65 ans, mais certaines personnes qui l'auront en main dans 50 ou 100 ans pourraient légitimement se poser des questions sur l'époque...
A trop vouloir tirer sur la corde, ils vont finir par casser leur joli jouet.
Si Antoine de Saint-Exupéry voyait cela !

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jeudi, avril 01, 2010

Les Rita sous l'oeil de Doisneau


Lisant un papier sur une expo de photos inédites de Robert Doisneau ("Palm Springs 1960") , un ancien souvenir me remonte à la mémoire :

Nous sommes en 1988, je travaille depuis peu et je sors vers 18h de mon bureau de la rue Bergère dans le 9ème. Je fais quelques dizaines de mètres sur le Boulevard Poissonnière pour rejoindre un arrêt de bus, c'est alors qu'à ma grande surprise je vois Catherine Ringer et Fred Chichin (autrement dit Les Rita Mitsouko) qui se sont mis sous l'arrêt de bus et qui posent devant un petit bonhomme au pardessus élimé qui prend de nombreuses photos. Dans mon souvenir, il pleuviote un peu, les Rita s'amusent, se tortillent. Nous sommes 3 ou 4 personnes à avoir remarqué leur manège, mais la scène passe presque inaperçue dans la foule qui se presse sur les Grands Boulevards.
Je ne l'ai pas réalisé tout de suite, mais vous l'avez compris : le photographe qui mitraille, c'est Robert Doisneau.

Je n'ai jamais retrouvé trace de ces clichés "à l'arrêt de bus".
En faisant quelques recherches sur le web, je retrouve quelques uns de ces clichés par Doisneau (mais pas ceux de l'arrêt de bus) : la pochette du single "Mandolino City" de cette année-là, ainsi qu'une photo de Chichin backstage (voir photo plus haut).

Sur eBay, Je trouve également trace d'un numéro bien postérieur du magazine "Photo" n° 309 (avril 1994) qui date justement du mois où Doisneau est mort. Comme c'est un numéro spécial "Rock Stars", je suppose qu'ils ont du ressortir les clichés de 1988, le reportage s'intitule "Rita Mitsouko par Robert Doisneau : une superbe balade poétique parisienne". A l'occasion, j'essaierai d'investiguer un peu plus pour me procurer ce numéro collector de "Photo".
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