lundi, août 29, 2005

Guédelon


Visite hier, en marge d’un a/r chez un beau-frère berruyer (habitant de Bourges), de l’extraordinaire chantier médiéval de Guédelon. Il s’agit d’un projet initié en 1996 par quelques passionnés médiévistes qui consiste à construire un château fort avec les méthodes d’alors. Durée prévue : 25 ans.
Cinquante personnes travaillent à temps plein sur le projet, mais il y a beaucoup de visiteurs, il semble que le chantier s’autofinance à peu près (la matière est sur place).
Tailleurs de pierre, forgerons, maçons, charpentiers etc…tout le monde a son rôle. En écoutant les artisans, nous comprenons que ce n’est pas tout d’être par exemple charpentier de métier : il faut réapprendre complètement le métier pour s’approprier les méthodes et les outils du Moyen-Age. Et ceci sans professeur - et pour cause.
Nous rencontrons un lattier qui apprend son métier, des femmes préparent une teinture à base de baies de sureau. Là-bas, un artisan tisse de robustes cordes.
Amis lecteurs, Guédelon est une excellente destination d’escapade.

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dimanche, août 21, 2005

Franquin


De retour à Paris après 4 semaines de vacances, partagées entre Bretagne et Auvergne. Journée à la Villette pour voir (enfin) l'expo consacrée à André Franquin qui ferme dans quelques jours. Pendant ce temps, Martine et les enfants vont voir Crad'Expo qui ferme aujourd'hui.
Ah Franquin, ...merveilleux Franquin ! J'ai déjà eu moult compte-rendus sur des forums de bédéphiles, alors l'effet de surprise ne joue pas. L'entrée est fort chère (13,50 euros). En tant qu'amateur d'originaux, je suis déçu que 70% des planches soient des fac-similés (très bien faits certes, y compris les retouches, pliages, remords, cases découpées etc...un incroyable travail de reconstruction virtuelle de l'original certainement imposé par les assureurs frileux).
Il y a 10 ans, je ne crois pas qu'on aurait pu voir un large public (jeunes et moins jeunes) admirer des planches de bandes dessinées. C'est pour moi la preuve que les esprit évoluent dans le bon sens.
Bon documentaire d'Hugues Dayez "Signé Franquin" projeté dans une petite salle en fin d'expo (HD serait le biographe idéal de Franquin, il manque toujours le grand bouquin qui ferait le tour du bonhomme). En sortant, je suis encore "dépouillé" de 29 euros pour le catalogue couverture souple (pour la couverture rigide, rajouter 10 euros).
Vous l'avez compris : tout ce business est très bien géré maintenant depuis Monaco (Marsu Prod) par des hommes d'affaires redoutables.
Qu'aurait pensé Franquin ? Lui, rêveur génial, détestait l'exploitation financière de son travail.
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mardi, août 09, 2005

Fourmis anglaises


Ca y est ! Les fameuses fourmis sont arrivées, non pas d'Italie comme prévu mais d'Angleterre. Sans doute un effet de la mondialisation. Il a quand même fallu plus de 3 semaines pour les recevoir, dans une petite boite de pellicule photo (vous savez du temps où on prenait des photos avec une pellicule) mélées dans de la terre.

C'était in extremis : lundi matin, nous nous préparions à quitter notre maison bretonne. Tout était rangé, bouclé, enfants dans la voiture, moi la clé de contact démarrant la voiture quand à ce moment précis, la factrice est arrivée, déposant la précieuse cargaison dans la boîte aux lettres. Ouf ! Elles ont de plus survecu également aux 10 heures de routes dans la chaleur qui nous ont conduit de la Bretagne à la Sud-Auvergne.
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mercredi, août 03, 2005

Clockwork Alex en poupée Barbie


Repéré sur Ebay en vente d'un honk-kongais une incroyable poupée "Orange Mécanique" (un de mes films préférés, j'évite le mot "culte" qui est trop galvaudé depuis quelques temps) proposée à 230 euros. C'est la première fois que je vois ce type de "produit dérivé" pour un film ancien (1972). L'expression d'Alex - pour une fois sans ses droogs - est assez bien rendue. Arrogante, insouciante, un brin complice.
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mardi, août 02, 2005

See a secret, share a secret


Je tombe sur ce site assez troublant, hébergé aussi (comme mon blog) par Blogger/Blogspot.
On est tous un peu voyeur, c'est entendu, mais il est rare qu'on offre aux regards des autres non pas son corps, ses idées ou des photos, mais ses SECRETS. De manière anonyme, sur une carte postale "home made".

Le principe est simple : vous mettez votre secret sur une carte postale, d'une manière originale et artistique, vous envoyez la carte à l'équipe de PostSecret et ils la mettent en ligne avec toutes celles qu'ils ont reçu...

En parcourant le site, je m'attendais à lire des choses terribles, eh bien c'est plutôt sage dans l'ensemble. Disons que l'anecdotique cotoie le sordide. Pas mal d'histoire familiales de honte, de non-dits, de frustations ou de complexes. Mais il y a des idées fantastiques - graphiquement parlant - dans ces centaines de postcards bricolées. Du coup, l'équipe a aussi décliné en version "livre".

J'avais lu - je ne sais plus où - que des français avaient eu l'idée de reprendre ce concept en France, je n'en ai pas vraiment entendu parler ensuite, le buzz s'est vite éteint.
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lundi, août 01, 2005

Communes aux noms burlesques et chantants

Lu dans la presse ce jour :

"Cocumont, rendez-vous des communes aux noms burlesques AP 31.07.05 13:13COCUMONT, Lot-et-Garonne (AP) -- Corps-Nuds, Grateloup, Théminettes, Marans, Trécons... Une vingtaine de maires de villages aux noms originaux ont répondu présent à l'invitation de Jean-Louis Armand, premier édile de Cocumont (Lot-et-Garonne), qui organise jusqu'à ce dimanche soir les 3es Rencontres des communes de France aux noms burlesques. Chaque année depuis trois ans, ces élus se retrouvent dans une de leurs communes pour célébrer cette particularité tout en faisant découvrir les produits de leur terroir. «Je ne sais plus combien de fois nous avons dû changer les panneaux de signalisation qu'on nous a piqués», confie Brigitte Rey, maire de Bouzillé (Maine-et-Loire, 1.305 habitants). «Chez nous, il y en a qui auraient voulu changer le nom de la commune. Au moins grâce à ça, on ne nous oublie pas». «On ne compte plus ceux qui nous traitent d'Arnaqueurs». Jean-Pierre Drieux, maire d'Arnac-la-Poste (Haute-Vienne, 1.000 habitants), ne manque pas d'humour. Une denrée courue ici à l'heure de l'apéro où l'on se risque parfois «sur le bizarre». A l'origine de ces curieux patronymes, bien souvent, les langues régionales. Ainsi, Latronche en Corrèze tient son origine du tronc d'arbre. «Quand mon fils a téléphoné pour prendre un rendez-vous à l'hôpital de Brest pour des examens, on lui a raccroché au nez!», raconte Jean-Michel Guerineau, le maire de Beaufou, venu en force avec 50 de ses concitoyens vendéens. A ses côtés, Raymond Philibert, le maire de Vaux-en-Beaujolais (Rhône), plus connu sous le nom de Clochemerle, petit village dont la notoriété n'est plus à faire tant le combat autour d'une pissotière reste inscrit à jamais en lettres d'or au fronton de la littérature. Bourgougnague (Lot-et-Garonne, 337 âmes) doit sa réputation à la longueur de ce nom preque imprononçable qui tient ses origines du notable qui, au Ve siècle, présidait à sa destinée. Quant à Ginette Blanchet, maire de Chantemerle-sur-la-Soie (Charente-Maritime, 110 habitants), elle est venue ici apporter une touche de poésie à des agapes plus... viriles. Moins littéraire mais plus licencieux, Geneviève Le Lannic, maire de Monteton (Lot-et-Garonne, 240 âmes), se plaint à qui veut l'entendre de «ces services publics qui s'entêtent à vous mettre un accent là où il n'y en a pas!». Christian Lussaguet, maire de Moncrabeau (Lot-et-Garonne, 789 habitants), n'en est pas, lui, à son coup d'essai. Chaque année, il organise dans sa commune le «concours des menteurs», dont la prochaine édition doit avoir lieu dimanche prochain. Quand au maire de Cocumont, organisateur des réjouissances de cette année, il s'étonne encore de l'attitude de ce voisin restaurateur agenais qui refuse de vendre le vin de la coopérative locale sous prétexte que ce nom est invendable...".

Après avoir - j'en conviens - passé quelques minutes à plaisanter sur le nom de leurs communes respectives, je me demande quand même quels points communs ces joyeux drilles se trouvent pour passer toute la journée.
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