
Je ne saurai expliquer pourquoi l'émotion monte à ce moment là, je vois ça à la fois comme une angoisse de ma propre mort, et aussi de souvenirs douloureux liés à ces rituels dans mon histoire.
Dans les journaux, on trouve de très beaux textes, mais plutôt à la rubrique des "Souvenirs" ou "Anniversaires de décès" que des "Décès".
Les textes des décès sont souvent très administratifs, sans recul.
Les textes des "Souvenirs" sont muris, mais surtout ils sont publiés par pur envie, sans qu'il n'y ait aucune attente de quiquonque. Demander aux lecteurs de penser à l'être cher perdu, c'est aussi partager fugacement l'impuissance à accepter l'abscence.
Dans Le Monde du 12/11 par exemple :
" Henry,
Tu es parti et je ne sais tant je t'aime,
lequel de nous deux est absent
Armelle, ta compagne"
J'essaierai d'enrichir ce petit article à l'occasion si je tombe sur d'autres textes.
Mise à jour du 26/07/2007 dans Libé :
Toinou !
Aujourd'hui, tu aurais 13 ans 1/2, tu ferais du skate, du tennis, du ski, ou rien, tu serais bon en math, en français ou nul en tout mais tu serais là 10 ans sans toi, mais tous les jours avec toi mon Antoine.
Ton papa qui t'aime, tes soeurs Juliette et Nina, ta maman et tous ceux qui m'aident et me soutiennent pour avancer
Merci d'avoir une pensée particulière aujourd'hui pour notre petit ange Antoine Meisel 26/07/1997

1 commentaire:
Bravo Eric
Tu te confies enfin sur un sujet très personnel.
Ta chère et tendre.
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