mercredi, juillet 20, 2005

Jean-Louis Murat tout en haut


Un papier intéressant dans Télérama cette semaine : une carte blanche à Jean-Louis MURAT.
Son dernier disque "Mokba" est génial, j'aime au moins 70% de ce qu'il fait (très prolifique l'oiseau).
Bon, en concert, c'est autre chose : il crâne, fait son intéressant, son asocial - du coup ça met mal-à-l'aise pas mal de spectateurs qui ressortent un peu déçus (je l'ai vu à la MJC de Bagneux cet hiver).
Sa voix rocailleuse, terreuse, lumineuse est aigüe ou sombre, on peut le comparer à Dylan à Neil Young ou Wyatt mais je crois vraiment qu'il est unique en son genre. Ses textes sont magnifiques, sentent le fumier, le soleil levant, la tourbe et l'air pur des monts du Sancy. Bon, vous l'avez pigé : je suis un big fan.
Dans "Télérama", il discute avec Christine Angot. Angot comme Murat vivent tous les deux de leur image "non dévoyée", tendance dure. C'est à dire que leur fond de commerce à tous les 2, c'est qu'ils ne veulent pas faire du show-biz, méfiance à l'égard des médias etc...
Cette attitude qui est surtout individuelle perd de son intérêt quand on l'explique, quand on la théorise, quand on la confronte avec d'autres qui ont eu "la même idée", surtout dans un journal TV qui vend 700 000 exemplaires chaque semaine.
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