mardi, mars 30, 2010
Intermède
Je ne blogue pas beaucoup en ce moment, car je suis occupé par différentes tâches :
- un nouveau logement enfin trouvé, et donc un déménagement à préparer pour le début de l'été,
- de nouveaux projets professionnels en complète rupture (pour au moins une année), et une sacrée dose de boulot à fournir, avec une discipline sur laquelle il ne va pas falloir fléchir,
- des retrouvailles récentes avec des vieux amis de lycée, des souvenirs qui remontent à la surface. Des tranches de vie qu'on partage, les yeux brillants,
- de l'administratif à régler, des papiers à remplir,
- un CV qui faudrait que je refonde totalement, en le présentant (parait-il) par compétences plutôt que par chronologie,
- un petit groupe associatif qui s'effrite un peu et qu'il faut que je redynamise mais sans trop m'impliquer car je ne veux surtout pas être indispensable,
- des petites choses que je repousse de mois en mois sur ma todo-list : mon inclusion berlinoise, le montage vidéo auquel je voudrais m'initier pour que la mémoire familiale prenne forme, une galerie que j'aimerais aller voir pour contempler des originaux de Rebecca Dautremer,
- un peu de fatigue,
Tout cela me parait relativement "important", mais quand j'apprends aujourd'hui qu'une petite fille dans la classe de mon cadet a été emportée par une sale maladie, toutes mes préoccupations du moment me paraissent finalement sans aucune importance.
Parce que la vacuité de nos soucis ressort toujours violemment quand on ne s'y attend pas,
Parce qu'avoir la sérénité d'accepter les choses qu'on ne peut pas changer, c'est le travail de toute une vie,
Parce que mourir à 9 ans, c'est vraiment injuste.
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1 commentaire:
moui, le ton est grave aujourd'hui, on s'agite, on s'agite, parce qu'il faut profiter de ce qu'on a quand on l'a, et se dire qu'on a de la chance.
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