samedi, décembre 22, 2007

D'une certaine légitimité du piratage d'oeuvres cinématographiques ou musicales

S'il m'arrive de pirater musique ou film sur le net, ce n'est pas forcément par contrainte financière pure ou radinerie ! C'est plutôt parce que j'ai déjà acheté l'oeuvre par le passé, mais je ne peux plus la voir ou l'écouter en raison de l'obsolescence du support (vinyl, K7 audio, VHS,...)

Une chose me stupéfie en ce moment : je vois que les distributeurs commencent à promouvoir le HD-DVD ou Blu-Ray alors que j'ai dû m'acheter au moins 200 DVD ces dernières années.
Si elles espèrent que je vais tout racheter au prix fort sur un autre support, d'une définition pixellique plus plaisante, elles se fourrent le doigt dans l'oeil !
J'estime avoir à apporter mon obole à l'artiste une fois, pas deux.

Dans le registre musical, j'aime le double album "Songs in the keys of life" de Stevie Wonder. Pourquoi le racheterais-je en CD ? Je l'ai déjà acheté en vinyl vers 1979 et je l'ai encore ! Je suis prêt à venir ramener mon vinyl, pour qu'on m'accorde le droit officiel de graver l'équivalent numérique sur CD. Et je suis d'accord de payer le prix du CD vierge. Vous voyez que je suis arrangeant.

Je militerais bien pour qu'on achète le droit de payer pour profiter d'une oeuvre à vie quel que soit le support. Ensuite, à ma charge de payer le passage du support initial à un autre support, il est normal de payer cette part "technique", qui est bien différenciée de la rémunération de l'artiste.
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