mardi, décembre 16, 2008

Lindindre, dans la grande tradition choronesque


Au sein de ce qu'on pourrait appeller l'Ecole de Nancy (Baru, Lefred-Thouron, Malingrëy, CharlElie) , un petit nouveau commence à faire beaucoup parler de lui, c'est Yan Lindingre. Son ton irrévérencieux, ses personnages grotesques en patatoïdes me font régulièrement hurler de rire, surtout sa "Titine au bistrot" (une épave obèse qui traine en survêtement au bistrot en attendant son RMI). Mais Lindindre tient aussi son blog où les sujets d'actualité en tous genre sont abordés (parfois par le petit bout de la lorgnette, à mon avis, mais bon...).
En tous cas, c'est maintenant une valeur sûre de Fluide Glacial (et de Siné Hebdo, mais j'ai expliqué ici que je ne croyais pas à la pérénité de ce journal malgré le respect que j'ai pour Siné).
De toutes façons, quelqu'un qui adule le Professeur Choron ne peut pas être tout à fait mauvais. Ah, Choron ! Un grand souvenir, lui aussi.
Je ne sais plus trop pourquoi je l'avais contacté en 1987, et ensuite j'avais eu l'occasion de passer une après-midi en sa compagnie rue des Trois-Portes (Paris Vème, vers Maubert-Mutualité) au siège d'Hara-Kiri. Lors de cette après-midi alcoolisée de 1987, les vapeurs aidant (Choron buvait une quantité de Champagne impressionnante), je lui avait suggéré de faire comme Coluche en 1981, c'est à dire de se présenter aux élections présidentielles de 1988. L'idée lui avait plu (à mon avis, il y avait déjà pensé avant), et il avait commencé à échafauder des idées de slogan, à lister des gens qui pourraient le soutenir.
Mais Georges était un piètre gestionnaire, l'idée avait fait long feu et il ne s'est finalement pas présenté aux présidentielles.
De toutes façons ... vous l'auriez su , non ?
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