Y a-t-il coin plus paumé que Laroquebrou au fin fond du Cantal ?
C’est pourtant dans cette petite bourgade que j’ai passé un des petits moments de grâce de mon été.
M’y étant arrêté quelques minutes tout au plus, histoire de faire une halte dans un parcours de Maurs à Pleaux (2 localités cantaliennes), je tombe sur un orchestre installé sur la petite place du village. Village en fête puisqu’il accueille comme chaque année le festival de Boogie (« le plus grand festival de boogie du monde » disent les affiches, je vous assure que le slogan a quelque chose d’involontairement comique en ce lieu).
Installés sur une petite estrade, un orchestre fait swinguer une centaine de spectateurs.
Les lèvres vissées à son trombone à coulisse, une jeune femme blonde – la suédoise surdouée Gunhild Carling - souffle, éructe, tonne, faisant exploser milles notes de son instrument magique. Et lorsqu’elle le repose, son sourire en dit long sur le bonheur non feint qu’elle a fait partager.
Nous avons dû repartir à regret avec le trombone de Gunhild qui résonnait encore dans nos oreilles, avec la satisfaction d'avoir immortalisé sur une petite vidéo l'ambiance mi-swinguante mi-champètre qui pouvait être celle de ce moment.
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