dimanche, janvier 18, 2009

Quelques heures à la Villette


Journée avec ma douce vendredi, entre autres pour passer voir l'expo Gainsbourg à la Cité de La Musique.
J'étais moyennement partant, mais je dois dire que j'ai passé un bon moment bien que l'expo - dense - se tienne dans un espace un peu exigüe : j'ai apprécié de voir de multiples extraits de films ou d'émissions TV d'époque (ah cet "Apostrophes" où Bernard Pivot tente de faire expliquer au noctambule Alain Pacadis ce qu'est le mouvement punk, sous l'oeil amusé du curé Guy Gilbert) , ainsi que des objets ayant peuplé le grand salon noir de la rue de Verneuil : dessin à la plume de Klee ou Dali, lettre de Chopin, et le manuscrit de "La marseillaise" par Rouget de Lisle (qu'il avait acheté à Drouot histoire d'en rajouter une couche au scandale de la Marseillaise reggae).

Bon déjeuner ensuite au Café de la Musique attenant, cadre sympa, service efficace et décontracté pour un prix somme toute correct. Grande discussion avec ma douce qui avait pris une "Brandade de Morue". Je maintiens que la brandade de morue ne contient pas de pommes de terre (ici la recette sur Wikipedia), sinon ça s'appelle obligatoirement une "Brandade de morue Parmentier", et j'ai bien l'impression que le plat commandé par ma douce contient une espèce de purée de pommes de terre. Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours l'oeil sur cette petite fraude depuis que j'avais lu dans "60 Millions de Conso" qu'il s'agissait d'un motif très courant de PV lorsque la Répression des Fraudes débarque dans un restaurant. Eh oui, dans la brandade de morue, le poisson n'est mélangé qu'à une pâte faite avec crème fraîche, lait, huile d'olive et jus de citron. Bon, malgré tout ça, on s'est quand même bien régalé.
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