vendredi, octobre 10, 2008

Hartung ! La tentation d'un arbitrage radical


On me fait ce sale coup à chaque fois que j'achète La Gazette de L'Hotel Drouot (rarement, 2 ou 3 fois par an). Dans les dix premières pages, je tombe immanquablement - en pleine page - sur un magnifique Hartung, comme celui-là (de 1963) qui sera en vente chez Artcurial en fin de mois.

J'ai expliqué antérieurement ("Hartung vs Arts Populaires") mon choix délibéré (choix budgétaire avant tout, mais qui est devenu aussi un parti-pris) de miser sur la magie des Arts Populaires (les majuscules sont pesées). Dans la même vente, une autre oeuvre d'Hartung est proposée, moins chère mais plus tardive (et qui n'est pas signé, bien que de provenance sûre puisqu'incluse dans le catalogue raisonné).
Cependant, l'idée s'immisce toujours quelques secondes de me dire qu'en revendant mes 150 oeuvres de BD/illustrations, je pourrais arriver à me payer un très bel Hartung. Un instant, la raison vacille, l'envie est là, irrationnelle, obsédante, lancinante.

En fin de compte , je renonce toujours parce que :
- c'est très difficile et long de revendre 150 pièces à l'unité
- je suis trop attaché à mes Gir, Moebius, Juillard, Tardi, Comès, Loustal, Manara etc...
- finalement, il est totalement illogique qu'une collection reprenant presque tous les grands noms du 9ème Art (à l'exception notables des maîtres belges : Hergé, Franquin, Peyo, Will,...) vale le même prix qu'un seul tableau d'Hartung qui en a peint des milliers.

Alors, je me contente de rêver en feuilletant la Gazette, et je continue à miser sur "mes" arts popu.
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