vendredi, janvier 30, 2009

Ambiance musicale du moment ...


Sur mon Philips GoGear tournent actuellement :

- The Stereophonics "Just Enough Education to Perform " (merci Mireille)
- The Cure "4:13 Dream" (je ne remercie pas Hugo Cassavetti de Télérama qui a encensé ce disque comme la résurrection du moribond groupe de Crawley. Or, à part deux ou trois morceaux, c'est une soupe insipide. Encore une fois où j'ai eu tort de suivre les journalistes asservis aux Services de Presse des maisons de disque).
- Anne Sylvestre "40 ans de chansons"
- Sébastien Schuller "Happiness" (merci Fabs)
- Radiohead "In rainbows"
- L'Altra "In the afternoon" (merci Fabs)
- Divers artistes "B.O.F. du film JUNO"
- Yes "Close to the edge" (digitally remastered from master tapes)
- Archive "Unplugged"
- Nick Drake "Five leaves left"
- Joni Mitchell "Hejira"




Share/Save/Bookmark

jeudi, janvier 29, 2009

Tanxxx à l'honneur


Aujourd'hui démarre le Festival d'Angoulême, et j'ai été très heureux d'apprendre il y a quelques jours que la talentueuse bordelaise Tanxxx (et sa scénariste Lisa Mandel) avaient obtenu le Prix Artémisia pour le roman graphique "Esthétique et Filatures", une histoire assez glauque mais plutôt bien menée.
Ce prix récompense chaque année une BD faite par une femme (là, en l'occurence, 2 femmes), et est dotée d'un prix offert par Michel-Edouard Leclerc, grand amateur devant l'éternel (qui se rattrape ainsi de s'être fait jeter d'Angoulême).

Il se trouve que j'avais acheté une planche de cet album en novembre dernier (voir photo ci-dessus), une planche muette, très graphique, tout à fait dans le style de Charles Burns.

Tanxxx est très connue en France dans un domaine qui est plutôt underground : le "poster rock" qui sert d'affiche, de flyer pour les groupes, à l'image de cet étrange et dérangeant visuel fait pour le groupe américain Unsane.
Share/Save/Bookmark

mercredi, janvier 28, 2009

Beb-Deum, l'homme qui attirait les petits enfants


Derrière ce titre bêtement provocateur, je voulais parler d'un formidable créateur d'images nommé Beb-Deum. Vous avez sans doute déjà vu ses illustrations en couverture de Télérama ou Libération par exemple. A première vue, ses images semblent être des clichés bien réels mais retouchés informatiquement. C'est vrai, mais ne vous méprenez pas, il maîtrise aussi parfaitement la peinture à l'aérographe ! Simplement, il a pris, comme d'autres, le virage de l'infographie non pas par facilité (temps gagné), mais surtout pour enrichir son univers.

Cette année, le Père Noël m'a offert "Face Box", la compilation que Delcourt vient de sortir des illustrations de Beb-Deum. Voyant ce livre, mes enfants ont tout de suite été comme happés par ces images troublantes, une sorte d'attirance spontanée que j'ai senti bien plus forte que celle que suscite chez eux les BD traditionnelles (Tintin, Astérix, Titeuf,... qu'ils peuvent voir ici ou là) ou les illustrations (pourtant parfois très modernes) qu'on trouve dans les livres jeunesse.

Aussi, j'ai l'impression que chaque génération sent spontanément les images qui collent avec l'époque. La génération qui est enfant aujourd'hui est née dans le numérique, maniant la souris dès l'enfance, elle est habituée aussi au mélange des genres qu'on trouve souvent dans la publicité et qu'on retrouve chez Beb-Deum : Mickeys grimacants, icônes détournées, et un savoureux mélange multi-ethnique mélant de multiples influences cinématographiques ou artistiques.

Fascinant artiste que Beb-Deum qui continue de progresser, notamment dans le travail sur les visages.
Share/Save/Bookmark

dimanche, janvier 25, 2009

Le livre des visages

Bon, j'ai craqué, et j'ai ouvert mon compte sur FaceBook malgré quelques réticences et déjà au bout de 24 heures, j'ai trouvé une cinquantaine d'amis, grâce à la fonction de recherche automatique de correspondance dans mes carnets d'adresse Gmail (que j'ouvre ponctuellement à FaceBook). C'est effectivement très chronophage de voir en quasi-live les commentaires de ses amis sur une remarque (du micro-blogging en quelque sorte comme sur Twitter), ou une photo ou encore par l'appartenance à un groupe d'intérêt (potentiellement, j'en ai déjà beaucoup).
Il va falloir que j'arrête de travailler pour networker à plein temps !

J'ai déjà parlé ici de Viadeo ou Linkedin qui sont à finalité professionnelle "sérieuse", je perçois ici FaceBook d'une manière très différente, plus ludique : on y trouve d'ailleurs plein de gens (artistes par exemple) qui ne sont pas du tout sur les deux premiers réseaux cités.
Oh, je n'ai pas voulu dire que les artistes n'étaient pas sérieux, mais ils ne situent clairement pas dans l'optique "carriériste" comme on l'entend dans de grandes entreprises.
Certains m'acceptent d'ailleurs dans leurs amis bien que je ne les connaisse ni d'Eve ni d'Adam.

Dans ce cas, j'avoue que je ne vois plus trop le but recherché : est-ce la course au nombre d'"amis" (d'un intérêt que je perçois comme limité) ou bien la volonté de ne pas froisser des acheteurs potentiels ? Ou bien tout simplement un canal de communication supplémentaire pour les artistes permettant de présenter leur "actualité" de la manière la plus directe. Auquel cas, la notion de "réseaux d'amis" perd selon moi beaucoup de son sens !
Share/Save/Bookmark

samedi, janvier 24, 2009

La minute humoristique du blog d'Eric


... Merci à Voutch !

Share/Save/Bookmark

vendredi, janvier 23, 2009

Mais où vais-je encore caser ça ?



La gardienne de l'immeuble a crié "Il y a un paquet pour vous. Attention, c'est très lourd !".
En effet ... j'ai reçu de Londres ce que j'avais commandé sur le web chez Christies : le catalogue complet de la grande vente aux enchères de la collection d'art "Yves-Saint-Laurent / Pierre Bergé" qui aura lieu fin février - sur 3 jours - au Grand Palais.
La plus belle collection privée du XXème Siècle disent certains...
Alors, j'ai carrément pris la totale : l'emboitage comprenant les 5 tomes, avec un volume récapitulatif (contenant toutes les photos d'oeuvre au format imagette) + un DVD qui présente la collection.
Le tout pèse 12,5 kg
et c'est en soi un magnifique objet d'art ! Je vous le laisse apprécier sur les photos du déballage.
Un point cocasse dans cette affaire, c'est que Pierre Bergé possède sa propre Maison de Ventes à Paris, mais a préféré confier l'affaire à un poids lourd anglo-saxon. On comprend pourquoi en feuilletant le catalogue : chaque pièce est présentée sur plusieurs pages avec des photos splendides, ainsi qu'une recherche complète du pedigree de chaque pièce depuis son premier propriétaire, et les différentes expositions auxquelles elle a participé.
Un travail de titan qui a dû nécessiter des dizaines de personnes pour être menée à terme !

Oh, je vois déjà votre question "Ca doit être cher !" Question à laquelle je vous répondrai : "Oh oui, c'est cher". Je ne compte évidemment rien acheter à cette vente pour des raisons qu'il est aisé de comprendre, mais il me plait d'avoir et de conserver ce bel objet.


Share/Save/Bookmark

mercredi, janvier 21, 2009

Le bonheur



“Le bonheur de demain n’existe pas.
Le bonheur, c’est tout de suite ou jamais.
Ce n’est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie,
mais savoir la goûter à tout instant.”

René Barjavel
Si j’étais Dieu

Share/Save/Bookmark

dimanche, janvier 18, 2009

Volume : une bonne nouvelle


Je m'étais éloigné des Inrockuptibles voilà bien des années maintenant. Pourquoi ?
A l'origine (1986), cet épais magazine proposait tous les 2 mois des entretiens fouillés avec des grands noms du rock. Une maquette très sobre privilégiait les photos noir et blanc. Petit à petit, le contenu s'est retrouvé parasité par des articles d'actualité sur le cinéma, la littérature, la TV, la politique...et en 1995, il est passé hebdomadaire. Pour moi, c'était devenu une sorte de Télérama (auquel je suis déjà abonné) mais en plus fouillis et plus "branché".
Aussi, je suis content aujourd'hui de découvrir Volume, un magazine lancé par l'équipe des Inrocks et qui revient un peu à l'idée initiale, dans une optique plus moderne bien sûr.
Du rock, du rock, du rock, et un CD inclus : voilà qui va devenir - je crois - un rendez-vous mensuel régulier.
Share/Save/Bookmark

Quelques heures à la Villette


Journée avec ma douce vendredi, entre autres pour passer voir l'expo Gainsbourg à la Cité de La Musique.
J'étais moyennement partant, mais je dois dire que j'ai passé un bon moment bien que l'expo - dense - se tienne dans un espace un peu exigüe : j'ai apprécié de voir de multiples extraits de films ou d'émissions TV d'époque (ah cet "Apostrophes" où Bernard Pivot tente de faire expliquer au noctambule Alain Pacadis ce qu'est le mouvement punk, sous l'oeil amusé du curé Guy Gilbert) , ainsi que des objets ayant peuplé le grand salon noir de la rue de Verneuil : dessin à la plume de Klee ou Dali, lettre de Chopin, et le manuscrit de "La marseillaise" par Rouget de Lisle (qu'il avait acheté à Drouot histoire d'en rajouter une couche au scandale de la Marseillaise reggae).

Bon déjeuner ensuite au Café de la Musique attenant, cadre sympa, service efficace et décontracté pour un prix somme toute correct. Grande discussion avec ma douce qui avait pris une "Brandade de Morue". Je maintiens que la brandade de morue ne contient pas de pommes de terre (ici la recette sur Wikipedia), sinon ça s'appelle obligatoirement une "Brandade de morue Parmentier", et j'ai bien l'impression que le plat commandé par ma douce contient une espèce de purée de pommes de terre. Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours l'oeil sur cette petite fraude depuis que j'avais lu dans "60 Millions de Conso" qu'il s'agissait d'un motif très courant de PV lorsque la Répression des Fraudes débarque dans un restaurant. Eh oui, dans la brandade de morue, le poisson n'est mélangé qu'à une pâte faite avec crème fraîche, lait, huile d'olive et jus de citron. Bon, malgré tout ça, on s'est quand même bien régalé.
Share/Save/Bookmark

vendredi, janvier 16, 2009

Oh boy !


Comment reconnaitre sur la photo ci-dessus (prise dans une brève LCI "Escort boy séquestré : 15 mois ferme pour Boy George") le gentil Boy George qui chantait "Do you really want to hurt me " en 1982 ?
C'est pourtant bien le même homme.
Parfois, comme pour Gary Glitter, je préfère rester avec mes bons souvenirs et ne plus regarder les sites d'infos.
Share/Save/Bookmark

mardi, janvier 13, 2009

L'eden(a) ... dans le Cantal



Ma douce est une artiste ! A Noël, voilà la photo prise en plein Cantal qui nous ramène immanquablement au point de départ de ce blog, dans le mystérieux Jardin d'Eden(a).

Une régression mentale qui peut vous inquiéter, s'il vous arrive de croiser dans vos rêves cotonneux les personnages de Stel ou Atana, répliques modernes d'Adam et Eve.
Et si vous deviez croquer la pomme, je crois qu'il serait sage d'aller vous abriter sous cet immense arbre qui ressemble bien à un cèdre du Liban ("Les Jardins D'Edena", planche n° 11).

A propos de l'Eden, tout le monde le recherche, mais y croyez-vous vraiment ?
Share/Save/Bookmark

Originaux ou uniques ?




J'ai été tenté de participer à un concours-photo où le thème était de montrer sa vision de l'Unique. Quel thème casse-gueule !
J'étais parti d'une idée : montrer sur des originaux ce qui pouvait faire visuellement que c'étaient des oeuvres uniques : le cachet d'imprimeur sur un papier ou la trame imprimée de référence sur une page de manga. Et même aller plus loin : me placer à la surface du papier, raconter les repentirs, les traits de plume, le travail de l'artiste vu du plus près qu'il est possible.
Mais je ne suis pas convaincu que ce soit pertinent pour un concours grand-public (c'est censé servir pour une communication institutionnelle d'entreprise).
Je renonce donc, je préfère vous montrer ça tranquillement, ici.
Share/Save/Bookmark

Des concerts, des concerts, des concerts (part 6)







Déjà la sixième partie, et nous arrivons malheureusement dans les années 90 où une facheuse tendance s'amorce : les jolis tickets personnalisés (dont je parlais ici) se transforment petit à petit en billets électroniques, imprimés à la demande, qui arborent un banal look de "ticket de caisse".

Encore de bons souvenirs de concerts, cependant :
- Dead Can Dance dans une salle (Le Grand Rex) de taille modeste pour magnifier la voix toute en nuances de Lisa Gerrard
- Cocteau Twins à l'Elysée Montmartre à l'époque "Heaven or Las Vegas" (ça c'est vraiment un groupe dont je regrette qu'on ne puisse trouver un DVD correct)
- Björk que j'aimais déjà avec ses SugarCubes et qui explosait dans son premier album solo "Debut" en 1994. Pour ma part, ayant visité l'Islande en juillet 1992 et en ayant gardé le plus extraordinaire souvenir de voyage de ma vie, j'ai passé plusieurs années dans un trip islandais qui m'a fait ressentir la musique de Björk de manière très intime.
Share/Save/Bookmark

dimanche, janvier 11, 2009

Birdland





J'ai déjà dit dans mon petit inventaire musical combien j'adulais "Horses"(1975), l'album fondateur de Patti Smith, ses longues plages poétiques, les notes de piano erratiques et pourtant parfaitement ordonnées de Richard Sohl, la voix crépusculaire de Patti, la production de John Cale, serrée au cordeau.
L'impression - enfin - que cet album a été fait totalement sous acide sans lien avec nos réalités (j'allais dire nos carcans) d'hommes et de femmes.
Je n'ai jamais retrouvé une telle liberté dans un autre disque.
Share/Save/Bookmark

Deux rencontres


Deux rencontres d'artistes ces dernières semaines : une réelle (Vincent Sardon), une virtuelle (la Montréalaise Julie Doucet) à l'occasion d'acquisition d'originaux. Deux artistes importants à mon sens, mais qui sont "perdus pour le 9ème Art" au sens où ils l'ont abandonné aujourd'hui.
Vincent Sardon, jeune homme attachant, un peu à fleur de peau, avec qui j'avais déjà été en contact lors de la sortie de son "Mormol" en 2000 , il s'est retiré de la BD pour se consacrer au dessin de presse (à Libé pendant 10 ans puis maintenant au Monde), et aussi à une autre activité dont il serait le seul représentant en France : il est tampographe, c'est-à-dire qu'il conçoit sur commande des tampons encreurs plus ou moins fantaisistes (ici : son blog, à prendre parfois au 3ème ou 4ème degré, âmes sensibles s'abstenir).
Julie Doucet - elle - s'est fait connaître dans les années 90 avec son fanzine "Dirty Plotte".
La canadienne, maniant aussi bien le français que l'anglais, a édité plusieurs livres importants dont le "Journal de New-York" relatant son année dans la Grande Pomme (édité également aux Etats-Unis chez le prestigieux éditeur Paperback).

Julie est une pionnière du graphic novel autobiographique avec une vision typiquement féminine (en tous cas, non consensuelle au sens où elle égratigne beaucoup les hommes). Elle a aussi arrêté la BD, et fait maintenant des livres "concept", des collages, et d'autres choses que l'on peut voir sur son site.

Les deux artistes ont des point communs : éditant à l'Association il y a une dizaine d'années, ils s'admirent mutuellement. Tous deux m'ont dit la même chose : la BD, c'est un boulot de fou, de galérien, c'est beaucoup beaucoup d'énergie pour bien peu d'argent. Mais j'ai bien l'impression qu'en même temps, ce sont deux perfectionnistes, qui passaient un temps déraisonnable sur leur planche avec des techniques bien affutées, couvrant inlassablement le papier de micro-hachures (Sardon) ou de petits détails (Doucet).
Share/Save/Bookmark

vendredi, janvier 09, 2009

Celui qui prend un risque ...


"Celui qui prend un risque perd pied pour un moment,
celui qui ne prend pas de risques perd sa vie"

S. Kierkegaard

Share/Save/Bookmark

World of Meters, pouls de la planète


World of Meters centralise en temps réel tout un tas d'informations sur notre petite planète, sous forme de compteurs qui tournent. On peut y trouver à la fois des informations démographiques, ou sur l'alimentation, la santé, l'énergie ou l'environnement.

Bien entendu, ne croyez pas qu'un individu réactualise ces compteurs toutes les secondes, il s'agit certainement de données annuelles qui sont ramenées à des unités de temps plus compréhensibles. Si cette forme de compteurs donne un peu le tournis, cela permet aussi de prendre conscience de pleins de phénomènes. Et je vous prie de croire que tout n'est pas gai.

Edit du 9 janvier 2009 : je remonte ce post (initialement mai 2008) car j'ai vu qu'ils ont enrichi WorldOfMeters de plein de nouveaux compteurs qui évoluent en temps réel :
Espèces éteintes cette année, pétrole restant (si consommé aux taux courants), température moyenne courante, argent dépensé en jeux vidéo dans le monde aujourd'hui etc...c'est vraiment une manière ludique de voir les enjeux qui se posent aujourd'hui à notre petite planète.
Share/Save/Bookmark

jeudi, janvier 01, 2009

Bonne année 2009 !


Chouette rayéee (strix varia), par Mdf , Ontario (Canada)
Photo élue par Wikipedia parmi les meilleurs photos proposées en 2006.

Share/Save/Bookmark